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Axa Algérie dans le doute

jeudi 5 février 2009, par Rédaction

La création de la filiale Axa Algérie du géant français des assurances tarde à voir le jour en raison d’une circulaire adoptée par Ouyahia.

Axa Algérie piétine.

L’assureur français Axa avait pénétré le marché algérien un an après la mise à plat du contentieux algéro-français, consécutif à la nationalisation du secteur par l’Algérie en 1996 et qui avait acculé les assureurs français à fermer leurs bureaux dans le pays. Mais le spectre du départ « forcé » est réapparu depuis que l’Algérie soutient un retour au nationalisme économique. Ainsi, Axa baigne dans le doute, dès lors qu’une information, faisant état de l’adoption par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, d’une circulaire « imposant de nouvelles mesures de restriction des investissements étrangers », circule depuis quelque temps. En effet, le Premier ministre a adopté une nouvelle circulaire garantissant une participation algérienne de 51% dans tout investissement étranger.

Mauvaise nouvelle pour Axa qui projetait de créer une filiale en Algérie avec 100% du capital. Or, selon une source française, au siège parisien d’Axa, on parle de « rumeur » au sujet de ladite circulaire adoptée par Ouyahia. La même source a réussi à se procurer un exemplaire de la circulaire datée du 21 décembre. On peut y lire que « tout investissement étranger en Algérie doit aboutir à une répartition du capital constitutif dans laquelle l’actionnariat national sera majoritaire », apprend-on. Quant au projet d’investissement, il devra, selon la circulaire, « mobiliser exclusivement sur le marché financier local les crédits requis pour sa réalisation ». Enfin, « tous les secteurs d’activités, y compris le secteur des finances et toutes les branches du secteur de l’énergie » sont soumis à cette nouvelle réglementation adoptée en Algérie.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Le Financier