Ben Laden nargue les Etats-Unis

Cinq années, jour pour jour, après l’effondrement des tours jumelles de New York, les kamikazes ne se font, certes, plus pirates de l’air à bord d’avions suicide, mais des actes terroristes continuent de frapper çà et là à travers la planète. Soixante mois après le 11 septembre 2001, des morts sont encore enregistrés en Afghanistan (premier front ouvert en octobre de la même année à l’amorce de la guerre contre le terrorisme, et en Irak où la riposte menée par les Américains s’est fait (dès mars 2003), le plus remarquer car continuant encore à s’y distinguer (pour certains), et s’embourber (pour d’autres).

Même si son entourage le présente « non politique », le discours que devrait prononcer aujourd’hui George W. Bush à partir du « bureau ovale », où siège le président des Etats-Unis qui est, depuis cette date historique, à la tête d’une alliance mondiale contre le terrorisme, va fort probablement prendre des allures de mémoire ouverte non seulement en hommage aux victimes du 11 septembre 2001 mais aussi pour dire toute la détermination des Etats-Unis (et de l’ensemble de la communauté internationale liguée contre le terrorisme) à lutter contre ce fléau et l’organisation d’Oussama Ben Laden.

Une demi-décennie après le drame des tours jumelles new-yorkaises, du crash en Pennsylvanie et de celui sur le Pentagone, les blessures américaines sont, certes, quelque peu pansées mais la douleur reste vivace, notamment chez les familles des 2 973 morts (dont 2 749 victimes à New York) de ces attentats, les plus meurtriers de l’histoire. Pas de toute l’histoire puisque, à titre de lecture comparative et selon des chiffres des autorités irakiennes, plus de 3 200 Irakiens sont morts, rien qu’à Baghdad, durant ces deux derniers mois.

Samedi dernier, à quelques dizaines d’heures du bouclage de la cinquième année depuis les attentats terroristes les plus médiatisés de toute l’histoire, le président Bush a souligné que les Etats-Unis, toujours menacés, continueront de traquer d’Oussama Ben Laden et les terroristes sans répit dans le cadre de ladite guerre globale contre ce fléau supranational. « L’Amérique fait toujours face à des ennemis déterminés », a relevé le président américain lors de son allocution hebdomadaire durant laquelle il a ajouté : « Nous devons prendre les paroles de ces extrémistes au sérieux et nous devons agir avec détermination pour les empêcher d’atteindre leurs objectifs malfaisants. »

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après la Tribune