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Cancer du col de l’utérus : un espoir

jeudi 5 mai 2005, par nassim

Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université Laval permet d’espérer un vaccin contre le cancer du col de l’utérus, une des causes de mortalité chez les femmes.

Au Canada,

Espoir dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus.

une femme par jour meurt du cancer du col de l’utérus. Le responsable : le virus du papillome humain (VPH), appelé également papillomavirus, qui se transmet lors de relations sexuelles. Or, deux ans et demi après le début des tests cliniques d’un nouveau vaccin, aucune participante vaccinée n’a développé un précancer du col de l’utérus, alors qu’on en a retracé chez quelques-unes qui avaient reçu un placebo. Ces résultats enchantent les chercheurs du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université Laval. Selon l’obstétricienne Céline Bouchard, si la dernière phase de l’étude était concluante, un vaccin pourrait être disponible dans deux ans.

Les chercheurs recommanderaient alors au gouvernement une vaccination de masse, qui viserait principalement les jeunes adolescentes avant qu’elles ne soient actives sexuellement. Les chercheurs soutiennent que l’arrivée d’un vaccin serait une révolution dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus.

Un virus très répandu

Les médecins estiment que les personnes sexuellement actives ont 70 % de risque d’être infectées par le VPH. Selon eux, 30 à 40 % des femmes de 20 à 25 ans sont porteuses du virus. De son côté, Santé Canada estime que 75 % des Canadiens contracteront le virus au moins une fois dans leur vie.

Les signes d’une infection

Le patient apprend qu’il est infecté au moment de l’apparition de verrues, appelées condylomes, sur les organes génitaux. Cependant, dans la plupart des cas, le VPH s’avère une infection « discrète », étant donné que beaucoup de personnes contaminées ne présentent aucun signe évident d’infection.

Chez la femme, la majorité des infections au VPH affectent les cellules du col de l’utérus, des changements que les médecins peuvent détecter à l’aide du test Pap. Chez l’homme, le virus cause très rarement un cancer des parties génitales.

Il existe plusieurs types de VPH. Ceux qui causent les verrues génitales ne sont pas les mêmes que ceux qui peuvent causer le cancer. Cependant, la personne infectée peut avoir contracté plus d’un type du virus.

Source : radio-canada.ca