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Carlyle s’intéresse au Maghreb

mardi 28 novembre 2006, par Samir

Carlyle se dit intéressé par les opportunités d’investissement au Maghreb, notamment l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, et affirme que l’équipe Mena de Carlyle investira principalement dans les sociétés saines et en croissance des secteurs de l’énergie et des services financiers, notamment.

Carlyle veut investir au Maghreb

The Carlyle Group est une compagnie d’investisseurs privés qui gère près de 44,3 milliards de dollars d’investissement dans différentes sociétés. Un complexe financier gigantesque qui se concentre dans différents secteurs d’activité tels que les industries de la défense, l’aérospatiale, l’énergie, les transports, les télécommunications, les hautes technologies, les industries pharmaceutiques, les services sanitaires, les services des affaires et les médias.

Depuis sa création en 1987, la société américaine contrôle près de 160 entreprises réparties dans plus de 55 pays en Amérique, en Europe et en Asie. Carlyle n’est pas coté en Bourse et est spécialisé dans l’achat et la revente de société. Le groupe est régulièrement accusé de favoriser les intérêts américains au détriment de ceux des pays dans lesquels il investit. Pour nombre d’analystes, The Carlyle group représente “l’alliance” entre la finance et le monde politique américain, notamment les conservateurs républicains. Il est d’ailleurs l’un des principaux fournisseurs d’armement au Pentagone à travers les sociétés qu’il contrôle.

Si Louis V. Gerstner, Jr en est le P-DG actuel, jusqu’en janvier 2003, Carlyle a été dirigé par Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et ancien secrétaire d’État à la Défense du président des États-Unis, Ronald Reagan. Il compte ou a compté parmi ses conseillers nombre de personnalités issues du complexe militaro-industriel et du pouvoir américain comme l’ancien président des États-Unis, George Bush père, James Baker, l’ancien secrétaire d’État, ou encore l’ancien Chef du gouvernement britannique, John Major. L’actuel président américain, George W. Bush, a compté lui-même au nombre de ses consultants. Pour d’autres observateurs, les accointances de Carlyle en font, outre ses gains financiers, un pilier indirect de la politique extérieure de l’administration américaine.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après Liberté