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Contrôle des cliniques privées en Algérie

dimanche 29 janvier 2006, par Souad

Les cliniques privées en Algérie pouvaient jusqu’à présent appliquer des tarifs excessifs, ce ne sera plus le cas à l’avenir puisque la tarification des opérations chirurgicales sera soumise à un contrôle avec barème général.

La tarification des opérations chirurgicales en Algérie est étudiée au ministère de la santé.

Le ministre de la Santé, de la Population et des Réformes hospitalières, M. Amar Tou, a précisé à ce propos que deux commissions ont été installées par son département, et au sein desquelles sont représentés les spécialistes des hôpitaux privés et publics et ce, depuis le mois de décembre dernier.

Leur mission est d’établir, au plus tard le mois de mai prochain, un barème des tarifs des opérations dans les secteurs privé et public et cela pour éventuellement déterminer le taux de remboursement par la Sécurité sociale. Le ministre a également annoncé que des inspecteurs de la santé, sont en train de contrôler les hôpitaux publics et privés à travers toute l’Algérie pour détecter d’éventuelles infractions aux règles de la santé, mais aussi dans la gestion.

Le ministre a aussi évoqué l’étude d’un dossier sur la gestion de la restauration, le nettoyage et l’assainissement au niveau des hôpitaux publics par un partenaire privé. Mais le ministre a surtout insisté, lors de son intervention, sur la moralisation et l’humanisation dans l’administration de la santé.

Interrogé sur les soins à l’étranger, le ministre a reconnu qu’il existe 3.000 demandes de soins à l’étranger dont 400 concernent des enfants souffrant de maladies graves. Des demandes qui sont prises au sérieux mais qui nécessitent une étude approfondie pour tenter de soigner le malade en Algérie, a-t-il déclaré.

En réponse à une question sur un rapport alarmant des 30.000 enfants décédés chaque année en Algérie, le ministre a reconnu le décès d’environ 30,4% d’enfants entre 0 et 28 jours, faute de soins, mais il estime que les choses s’améliorent sensiblement, indiquant que le pourcentage en France est de 5 à 6% d’enfants décédés à la naissance. Le ministre de la Santé a préféré parler des femmes décédées après accouchement indiquant qu’en 1988, ont été enregistrés les décès de 230 femmes, indiquant que le chiffre a baissé jusqu’à 117 en 1999.

Synthèse de Souad
D’après le Quotidien d’Oran