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Des milliards pour le lait en Algérie

jeudi 7 mai 2009, par Rédaction

La filière du lait en Algérie va continuer à bénéficier d’une aide publique de 16 milliards de dinars par an selon le ministère de l’Agriculture.

Production de lait en Algérie.

La baisse des prix des produits alimentaires, la régulation du marché, le programme de résorption de la jachère ainsi que la filière lait en Algérie, qui bénéficie d’une subvention de 16 milliards de dinars, ont été les principaux axes développés par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, hier sur les ondes de la radio nationale. Le plan d’action du gouvernement prévu pour le secteur agricole pour le quinquennat 2009-2014 est en cours de finalisation au niveau du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Les principales priorités s’inspirent de la politique du secteur annoncée par le président de la République en février dernier et visent, selon le ministre, la sécurisation des agriculteurs en réglant le problème du foncier à travers le mode de gestion qu’est la concession, ainsi que le règlement du problème de l’eau pour pérenniser l’approvisionnement et augmenter les surfaces à irriguer. Mais le ministre reconnaît une réalité : les terres arables ne constituent que 2 à 3 % du territoire, ce qui pourrait être un facteur non négligeable qui pourrait entraver la garantie de l’autosuffisance alimentaire. D’où la nécessité d’utiliser ces superficies de façon rationnelle.

L’Algérie dispose de 8 millions d’hectares de surface agricole utile et l’objectif, depuis des années déjà, est de les utiliser « au mieux et de la manière la plus rationnelle possible ». Ce qui suppose « une implication réelle des agriculteurs, l’introduction de plusieurs cultures (légumineuses, légumes secs, légumineuses fourragères), mais également la mise en valeur des terres, l’utilisation de certaines surfaces pour les cultures maraîchères, sans oublier la protection des terres contre la désertification et contre l’érosion en milieu montagneux ». Abordant la filière lait en Algérie, M. Benaïssa a affirmé que celle-ci bénéficie, dans le cadre de la régulation, de 16 milliards de dinars par an, répartis à parts égales entre les subventions et les actions de développement de la production nationale, et qu’une dynamique d’ensemble viendra en substitution à la poudre que l’Algérie importe en grandes quantités. De nombreuses mesures pour encourager la filière lait sont prises par le ministère, qui « essaye également d’impliquer toutes les laiteries dans cette dynamique afin qu’elles utilisent le lait local à la place de la poudre importée ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant