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Deux cents entreprises privatisées en Algérie

jeudi 13 octobre 2005, par Samir

Abdelhamid Temmar a affirmé que 200 entreprises ont été privatisées en Algérie depuis six mois. Annonce faite à l’occasion d’une conférence de presse organisée au siège du MEDEF en France.

Abdelhamid Temmar.

Pour Abdelhamid Temmar, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, la privatisation en Algérie « est devenue une mécanique très normale », précisant par là même qu’il ne s’agit plus aujourd’hui « de discuter la faisabilité de la privatisation de telle ou telle entreprise (retenue), mais de chercher la meilleure manière possible de le faire ».

La conférence de presse, rapportée par l’agence APS, entre dans le cadre de toute une campagne de présentation des entreprises éligibles à la privatisation que le ministre entame en Europe, précisément en France, en Italie, en Espagne et en Pologne. Abdelhamid Temmar a tenu à préciser à cet effet que l’Algérie compte préserver son tissu industriel, mais est aujourd’hui à la recherche d’« un partenaire ou repreneur de manière à ce que nous puissions maintenir le maximum de ce tissu industriel ».

Tout en avouant que la productivité industrielle demeure extrêmement faible, Abdelhamid Temmar a estimé que pour consolider et sauvegarder le potentiel industriel algérien et « lui permettre d’aller à la rencontre du marché européen, dans les meilleures conditions », il n’y a pas d’autre choix que d’opter pour la privatisation. « La privatisation est la meilleure formule pour quelque 1 230 entreprises », a affirmé M. Temmar, avant d’ajouter qu’un programme « est soumis progressivement à intéressement ».

Concernant la question des priorités sectorielles de l’Algérie, le ministre a précisé que « le gouvernement a décidé de mettre en place une stratégie industrielle qui va fixer les secteurs prioritaires pour les investissements étrangers directs (IED) et pour l’investissement national ». Cette stratégie va permettre, selon lui, de « rétablir quelques priorités à tel ou tel secteur, accorder plus de facilité, plus d’aide, plus d’assistance, pour que les opérations de privatisation et d’investissement s’opèrent plus facilement et d’une manière plus flexible ».

Synthèse de Samir
D’après El Watan