Accueil > SANTE > Développer l’immunologie en Algérie

Développer l’immunologie en Algérie

lundi 24 juillet 2006, par Rédaction

L’Algérie n’a formé qu’une soixantaine de spécialistes en immunologie, un chiffre insuffisant selon les experts qui préconisent d’instaurer une formation en immunologie au niveau de la 2e post-graduation (doctorat).

Développer l’immunologie en Algérie.

« Il faut développer les postes de graduation de niveau 4 (doctorat) en immunologie pour pouvoir ouvrir des services d’immunologie dans les Centres hospitalo-universitaires (CHU) », ont-ils affirmé, hier, lors d’une rencontre des chercheurs en immunologie tenue au siège de l’Institut Pasteur d’Alger. Cette rencontre a été organisée en présence de la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah et le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M.Amar Tou. Parent pauvre du cursus universitaire de médecine en Algérie, l’immunologie a été, des décennies durant, une discipline « méconnue » et « négligée », relèvent les immunologues.

Ils expliquent ce désintéressement pour cette discipline « très prisée » dans les pays développés par l’absence de services d’accueil, le manque de moyens et l’absence de recrutement de spécialistes en immunologie dans les laboratoires en Algérie. Depuis l’instauration du résidanat en immunologie en 1980, il n’a été formé dans les universités que quelque 60 spécialistes Dems (diplôme d’enseignement médical spécialisé) en immunologie. Outre le nombre très faible d’immunologues exerçant dans les CHU, les chercheurs ont, par ailleurs, mis l’indexe sur le taux important de déperdition.

« Les immunologues préfèrent aller travailler dans le privé ou exercer une autre profession », ont confié certains chercheurs. Abordant les perspectives de la recherche en immunologie en Algérie, le professeur Abadi, directeur du laboratoire d’immunologie de l’IPA, a estimé que le choix des projets de recherche doit respecter deux facteurs, à savoir son impact sur la santé publique et leur prise en charge par des centres de recherche internationaux afin de bénéficier des compétences scientifiques et de possibilités de financement.

Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
D’après l’Expression