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Enquête sur l’investissement en Algérie

jeudi 15 mars 2007, par Kahina

D’après une enquête de la Société financière internationale sur l’investissement en Algérie, les entreprises algériennes accèdent difficilement aux crédits bancaires.

L’accès au crédit bancaire difficile en Algérie.

C’est un lieu commun de dire que les petites entreprises accèdent difficilement au financement bancaire en Algérie. Une contrainte considérée, à juste titre, majeure. Les banques, d’une manière générale, sont confrontées à une expérience du risque qui incite les banquiers à l’extrême prudence, dans la décision d’octroi de crédit aux petites et moyennes entreprises.

C’est que pour les banques, le financement de la création d’entreprises ne peut pas se résoudre, exclusivement, du seul ressort de la banque commerciale au regard du niveau élevé du risque encouru sur cette finalité, avec un taux de sinistralité de l’ordre de 25%. Quelle que soit la valeur des sûretés recueillies, l’expérience montre que la banque ne récupère que très rarement sa mise en cas de sinistre.

Divers acteurs de dépréciation font que le taux de récupération n’atteint en moyenne que 30%. La mise en œuvre de procédures de récupération est longue et complexe. Les contentieux durent parfois 5 à 10 ans. Les banquiers expliquent leurs réticences par l’insuffisance de fonds propres, l’absence et l’insuffisance de garanties offertes, la non-maîtrise des coûts et des délais de projets par les promoteurs, le manque de fiabilité des projets...etc.

À l’avenir, les trois quarts des entrepreneurs ont déclaré être intéressés par un accès accru aux financements, ce qui représente un potentiel de demandes important si l’on considère qu’il y a environ 342 000 MPE officiellement enregistrées en Algérie. Gregory Rung, expert chez la SFI, est convaincu qu’il existe une opportunité pour les banques de fournir des services financiers aux PME.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté