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ExxonMobil souhaite investir en Algérie

samedi 25 mars 2006, par Rédaction

ExxonMobil souhaiterait investir en Algérie, notamment dans le secteur de la pétrochimie que le gouvernement algérien a ouvert à la concurrence.

Le secteur de la pétrochimie en Algérie intéresse l’américain ExxonMobil et la saoudien Sabic.

C’est ce qu’a indiqué jeudi dernier le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors d’une conférence sur le secteur de l’énergie en Algérie devant les étudiants et professeurs de l’Institut des sciences économiques et de gestion du Caroubier, rapporte l’APS. Ces projets qui intéressent les groupes ExxonMobil et Sabic, concernent notamment la réalisation d’un complexe intégré de craquage catalytique du fuel d’une capacité de 4 millions de tonnes/an, un projet intégré de déshydrogénation du propane (PDH) pour produire du polypropylène, un complexe d’extraction de production de benzène (LAB) d’une capacité de 75 000 tonnes/an et un complexe intégré de production d’oléfines.

Des projets pour lesquels seules les offres permettant un transfert de savoir-faire, un apport de capital mais aussi un marché pour l’écoulement des produits seront retenues, tel que précisé par le ministre. La partie algérienne « recherche le partenaire qui lui apporte le savoir-faire, le capital mais aussi le marché », a-t-il dit, tout en précisant que ces projets s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle stratégie initiée par le secteur pour promouvoir et développer l’industrie pétrochimique en Algérie. « Nous avons une stratégie qui va permettre au secteur de la pétrochimie de se développer à travers notamment la tarification du gaz sur le marché national, très attractif pour les investisseurs dans ce domaine », a-t-il souligné.

Lors de la rencontre de jeudi dernier, Chakib Khelil a eu, une nouvelle fois, à revenir sur les objectifs des réformes dans le secteur de l’énergie, de l’électricité et des mines et de rappeler tous les projets réalisés ou en cours de réalisation dans ces trois domaines, ainsi que ceux du dessalement de l’eau de mer et de la formation en Algérie. En réponse à une question de l’assistance, il a réaffirmé que les prix du pétrole resteront au-dessus de 50 dollars le baril durant les six mois à venir, en raison de la forte croissance économique mondiale, d’une part, et des facteurs géopolitiques, d’autre part.

Synthèse de Rayane
D’après la Tribune