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Gulf Keystone investit en Algérie

mardi 10 mai 2005, par nassim

Devant les opportunités qu’offrent la région du grand Constantinois en terme de ressources pétriolières, la société texane Gulf Keystone, renforce sa présence en Algérie avec un investissement de 65 millions de dollars.

Gulf Keystone se renforce dans la prospection du pétrole en Algérie.

Le grand Constantinois renferme avec ses nombreux bassins sur le plan génération des hydrocarbures, un potentiel pétrolier appréciable ; et beaucoup d’indices confortant cette piste sont actuellement entre les mains des spécialistes algériens et autres partenaires étrangers. L’affirmation vient des experts et des collaborateurs de M. Chakib Khellil qui étaient, hier, à l’auditorium « Med-Seddik-Benyahia » de l’université Mentouri de Constantine où se tient le 2e séminaire international sur la géologie du grand Constantinois, du 9 au 11 mai 2005. Un séminaire qu’organise le laboratoire géologie et environnement de l’université Mentouri en collaboration avec la SONATRACH. Un rendez-vous de taille, estiment les organisateurs, compte tenu des thèmes retenus et de la participation qui, cette année, s’est élargie aux entreprises et firmes étrangères spécialisées dans ces domaines cruciaux, à l’image de la Gulf Keystone, en plus, bien entendu, de la contribution des chercheurs venus des universités du pays et d’ailleurs.

Selon M. Benzagouta, président du comité d’organisation, le séminaire vise à approfondir les connaissances géologiques et à montrer l’intérêt socio-économique que représente la région est du pays. « Il tend aussi, ajoute-t-il, à sceller le partenariat entre l’université et ses chercheurs d’une part et les groupes et compagnies spécialisés d’autre part. » Pour ce qui est des thèmes du séminaire, les organisateurs les ont répartis sur trois principaux axes, à savoir les substances minérales, avec plus d’une vingtaine d’interventions dont certaines porteront sur les potentialités pétrolières et l’application stratigraphie séquentielle sur les réservoirs du Constantinois, donc l’exploration pétrolière et les mines.

Le second atelier sera consacré à la géologie fondamentale et pas moins de trente communications sont prévues en ce sens. Le dernier volet, réservé aux ressources hydriques et à l’environnement, abordera les questions liées notamment à l’hydrogéologie, à la pollution et à la géotechnique.

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines a beaucoup insisté sur la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui, d’après lui, consacre des chapitres entiers à l’exploration au niveau du Nord algérien, « Ce type d’investissement, qu’il soit local ou étranger, est très encouragé par les nouveaux textes offrant ainsi beaucoup d’avantages et autres privilèges aux firmes qui s’y intéressent ».

D’ailleurs, le patron de la Gulf Keystone, présent hier, a annoncé que sa compagnie a mis le paquet pour l’exploration de la région avec une enveloppe initiale de 65 millions de dollars. D’autres compagnies vont lui emboîter le pas, selon les représentants du ministère et de la SONATRACH, dans le domaine de la recherche intense de nouveaux gisements.

Par Adel L., jeune-independant.com