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Hausse des échanges entre l’Algérie et la France

mardi 27 juillet 2004, par nassim

La France demeure le premier partenaire commercial de l’Algérie pour une valeur de 2,015 millions de dollars au premier semestre 2004, soit une évolution de 24,46% comparativement au premier semestre 2003.

Le volume des échanges commerciaux est estimé, indique-t-on, à 6 milliards d’euros en 2003. Elle est considérée, selon les statistiques du Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS) comme étant le troisième client de l’Algérie après l’Italie et les USA.

La valeur de ces transactions est estimée, note-t-on, à 1,618 million de dollars au premier semestre 2004, soit une évolution de 3,19%. Là encore, on relève que “près de 43% des importations algériennes proviennent de la France contre 22% pour les exportations algériennes”. Les importations sont composées essentiellement de produits semi-industriels, de médicaments et de certains produits agricoles. Par contre, l’Algérie exporte, notamment, les produits pétroliers, le vin et certains produits industriels.

Concernant les produits hors hydrocarbures, la France reste encore le premier client de l’Algérie pour une valeur de 146,223 millions de dollars. Ce qui représente 31,73% des exportations algériennes au premier semestre 2004.
Selon la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (Cfcia), la part de marché des entreprises françaises en Algérie est évaluée à 24% en 2003.
Le Cfcia a affirmé qu’“il y a 63,3% d’intentions d’investissements émanant des entreprises françaises”. Actuellement, on a enregistré plus de 200 sociétés installées en Algérie dont 60 sont des filiales d’entreprises françaises comme Danone, Castel, Michelin, Société Générale, BNP Paribas et Scheider Electric. Le montant des grands contrats, signés par les entreprises françaises en Algérie, atteint 1 milliard d’euros en 2003.
La coopération économique entre l’Algérie et la France s’est nettement améliorée après l’échange des visites d’État effectuées par MM. les présidents Chirac et Bouteflika. Ces visites ont été suivies par d’autres visites de ministres français en Algérie dont le ministre des Finances, M. Nicolas Sarkozy, qui s’est déplacé deux fois à Alger.

Le président du patronat français, le Medef et plusieurs opérateurs économiques ont, également, visité Alger pour examiner avec leurs homologues algériens “les opportunités de partenariat existantes dans les différents secteurs d’activités”. Ces opérateurs ont manifesté un intérêt particulier au projet du métro d’Alger, de l’autoroute Est/Ouest et du transport ferroviaire.

Par Faïçal Medjahed, Liberté