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Investir en Algérie via la franchise
samedi 4 février 2006, par
Face à l’ampleur du commerce informel en Algérie, les investisseurs étrangers tentent de pénétrer le marché algérien par le biais de la franchise de distribution.

Présent au « 1er Forum international de la franchise » qui se déroule du 3 au 5 février au palais de la Culture, M. Boularak, représentant du ministre du Commerce, estime que le développement de la franchise en Algérie avec « l’aide de l’expérience d’entreprises étrangères » permettra de cultiver le « professionnalisme » dans le secteur de la distribution et « provoquer la décantation ».
C’est aussi, pense-t-il, une manière « indirecte » de « lutter contre le commerce informel » à travers des « signes distinctifs de la qualité », mais également de « réduire la part rampante de la contrefaçon », estime le SG du ministère du Commerce. M. Boularak a également annoncé que le ministère du Commerce a l’intention d’élaborer « un cadre réglementaire relatif à la franchise » en « collaboration avec les professionnels » du domaine.
Pour le président du « Forum Franchise Algérie », M. Hassan Bouzeliffa, « les échos sont très favorables de la part des partenaires étrangers » pour lancer des partenariats en Algérie dans le cadre de la franchise de distribution. L’orateur a également annoncé la création, au cours de ce 1er Forum, de « l’Association des franchiseurs algériens » et, plus tard, une « Fédération algérienne de la franchise ».
Il existe trois sortes de franchises : distribution, services et industrielles. La pratique de la franchise en Algérie n’est pas très développée par rapport à nos voisins de Tunisie et du Maroc. Néanmoins, la franchise peut-elle permettre de lutter contre le marché informel ? Pas si sûr, quand on connaît les prix pratiqués dans les magasins et autres commerces de franchise.
Synthèse de Ahlem
D’après le Quotidien d’Oran