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Israël demeure un état voyou opposé à la paix

mardi 17 février 2009, par Samir

L’Etat voyou d’Israël persiste dans sa politique de colonisation des territoires palestiniens sans la moindre réaction du conseil de sécurité de l’ONU.

Israel est un état voyou.

Le président palestinien est monté au créneau, hier, en affirmant que tout retour à la case départ avec Israël était inacceptable. « Tout futur dialogue entre nous et Israël doit être précédé par un arrêt total de la colonisation, la levée des barrages et le retour des forces israéliennes à leur position d’avant le 28 septembre 2000 », date du début de l’Intifidha, a ajouté Mahmoud Abbas lors d’une conférence de presse avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. « Si la colonisation ne s’arrête pas, toute négociation sera futile et inutile », a ajouté Abou Mazen. Le successeur de Yasser Arafat répond ainsi à la surenchère d’Ehud Olmert qui est revenu sur les engagements pris par son émissaire aux négociations du Caire en vue d’une trêve dans la bande de Gaza. « En premier lieu, (la libération de) Gilad Shalit, deuxièmement l’arrêt de la contrebande (d’armes) d’Egypte vers la bande de Gaza et troisièmement, un cessez-le-feu total », a déclaré Ehud Olmert, énumérant dans l’ordre les exigences actuelles d’Israël, lors d’une intervention à El-Qods occupée devant la Conférence des présidents des organisations juives américaines.

Ehud Olmert confirme ainsi que la libération du soldat Shalit, fait prisonnier en 2006 par la résistance palestinienne, figure désormais, pour Israël, au tout premier plan. « Avant tout, nous voulons voir Shalit de retour dans ses foyers, nous examinerons le reste après », a-t-il souligné. « Si nous obtenons le retour de Shalit et faisons cesser la contrebande, je pense que nous aurons accompli notre travail », a-t-il déclaré. De fait, Olmert a, à nouveau, lié l’ouverture des points de passage vers la bande de Gaza à la libération du soldat israélien détenu par le Hamas. Cette volte-face israélienne, estiment les observateurs, est en complète contradiction avec l’esprit des négociations du Caire qui avaient mis la trêve et l’ouverture des points de passage comme les priorités de l’heure pour stabiliser la situation à Gaza. A un autre niveau, les responsables du Hamas ont affirmé qu’un accord d’échange du soldat israélien avec des prisonniers palestiniens détenus en Israël achoppe sur l’exigence de Tel-Aviv d’exiler certains d’entre eux. « Israël exige que quatre libérables soient exilés de Gaza et de la Cisjordanie », ont déclaré ces responsables au quotidien égyptien Al-Ahram. Selon eux, les négociations concernent le chef du Front populaire de libération de la Palestine, Ahmed Saadat, condamné en décembre dernier à trente ans de prison par un tribunal militaire israélien « en raison de sa position et de ses actions au sein du mouvement terroriste » (sic). Les trois autres détenus, dont Israël réclame l’exil, sont des membres du Hamas, selon le journal.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant