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Israël poursuit le bombardement de Gaza

lundi 5 janvier 2009, par Rédaction

Israël a déjà assassiné 500 Palestiniens et blessé plus de 2000 autres depuis le début de sa campagne de terreur contre Gaza.

Israel massacre à Gaza.

Le massacre en cours à Gaza se déroule sur deux niveaux distincts qui illustrent la faillite de la communauté internationale : le niveau diplomatique où l’hypocrisie des uns, favorisée par la faiblesse des autres, laisse tout le loisir à l’agresseur sioniste de progresser librement dans son entreprise criminelle massive sur l’autre niveau, le champ de bataille. L’inévitable offensive terrestre préparée par les tapis de bombes aveugles pendant plus d’une semaine a débuté dans la nuit de samedi à hier dimanche à la faveur des ténèbres. En quelques heures, appuyés par des hélicoptères de combat, les soldats ont poursuivi leur génocide ajoutant au moins trente victimes, pour la plupart des civils, selon les agences de presse recueillant des témoignages malgré le black-out médiatique imposé par les militaires sionistes. De son côté, l’armée israélienne reconnaît la mort d’un de ses soldats tué par un tir de mortier du Hamas. Un mort qui viendrait s’ajouter aux 30 soldats blessés dont deux grièvement selon les chiffres révélés toujours par les sources sionistes. De son côté, la résistance palestinienne a affirmé avoir tué au moins cinq militaires israéliens tandis qu’on enregistrait près d’une quarantaine de roquettes qui ont touché l’Etat juif ces dernières heures.

Pourtant, dans la course aux communiqués, les sionistes continuent à s’empresser de manipuler l’information, ce qui a conduit le général Avi Benyahou à déclarer : « Nos forces ont atteint les objectifs qui avaient été fixés pour empêcher les tirs de roquettes. L’opération progresse plus vite que prévu. » Ce à quoi a répondu Moushir Al-Masri, un cadre du Hamas : « L’ennemi n’a pas réussi à atteindre ses objectifs et la résistance, avec le peu de moyens dont elle dispose, l’a surpris. » Et d’ajouter : « Le moment venu, l’ennemi annoncera son échec et la résistance proclamera la victoire. » Pendant ce temps, sur la scène feutrée de la diplomatie internationale, une autre guerre d’influence se déroule avec des alliés inconditionnels d’Israël qui peinent à enrober leur parti pris et ralentissent au mieux toute action contre la barbarie des sionistes. Malgré une condamnation tardive de la France, restreinte à l’offensive terrestre, une certaine cacophonie a eu lieu au sein de l’Union européenne. Le nouveau porte-parole de la présidence tchèque de l’UE, Jiri Potuznik, avait déclaré samedi soir : « A l’heure actuelle et à la lumière des événements des jours derniers, nous estimons que cette mesure constitue une action défensive et non offensive », pour commenter l’entrée des forces sionistes à Gaza. Des propos vite corrigés par des tiers européens et par le chef de la diplomatie tchèque Karel Schwarzenberg lors d’un débat télévisé qualifiant cette déclaration de malentendu. Il faut dire que ce dernier doit conduire une délégation ministérielle de l’UE au Proche-Orient, en Egypte, en Israël, dans les territoires palestiniens et en Jordanie. Une mission imminente qui fera suite à cet appel au cessez-le feu lancé, enfin, par l’UE en écho à la Grande-Bretagne, dont le Premier Ministre britannique, Gordon Brown, a réclamé un cessez-le-feu immédiat soulignant que « tout le monde à travers la planète exprime une grave inquiétude ».

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant