Accueil > ECONOMIE > L’Algérie 28e exportateur mondial de dattes

L’Algérie 28e exportateur mondial de dattes

mardi 30 mars 2010, par Samir

L’Algérie n’est que le 28ème exportateur mondial de dattes alors qu’elle est le 2ème producteur derrière l’Irak.

L’Algérie 28e exportateur mondial de dattes.

L’Algérie se trouve à la 28e position dans le classement des pays exportateurs de dattes, pourtant elle est le deuxième producteur mondial après l’Irak. L’un des principaux problèmes qui entravent la commercialisation de la prestigieuse datte, Deglet Nour, à l’étranger est sans conteste le financement, maintes fois promis par les pouvoirs publics et jamais réalisé, ne serait-ce qu’à 50%. C’est ce qui se dégage des propos de différents intervenants dans la filière que nous avons interrogés sur le sujet. Tous rappellent que, dans le cadre de la mise en application du Programme pour le renforcement des capacités humaines et l’assistance technique (PRCHAT) de l’agriculture, le ministre de tutelle, lors de sa dernière visite à Biskra, a été on ne peut plus clair, disant que « l’Etat accompagnera le producteur et l’exportateur sérieux, il sera son ‘‘Rfig’’ ». En d’autres termes, les pouvoirs publics, par le biais de subventions, changent de rôle et deviennent accompagnateurs de toute action visant à améliorer la production, le stockage, la promotion et la commercialisation des dattes en général et de Deglet Nour en particulier.

Sur un autre plan, le Fonds de soutien à la promotion des exportations (FSPE), lors de sa parution (ordonnance n°95-27 du 27/12/1995) avait été très bien accueilli par tous les opérateurs. Promesses non tenues Mais lors de son application par les services du ministère du Commerce, la plupart des exportateurs de dattes en Algérie, qu’ils soient publics ou privés, ont vite déchanté dans la mesure où les dossiers déposés auprès des services concernés pour l’obtention de subventions promises sont toujours en souffrance. Un autre problème lié au financement est celui qu’abordera dans le détail Ghemri Youcef, le président de l’association des exportateurs. L’écueil concerne « la mise à niveau de la plupart des installations des unités de conditionnement ». Il dira : « Les marchés extérieurs sont devenus très exigeants sur la question du process et pas seulement sur la question du conditionnement, comme l’apparence de l’emballage, par exemple, la fabrication, les machines, la certification, les labos de contrôle, etc. Cette mise à niveau nécessite des crédits et un accompagnement des pouvoirs publics si l’on veut gagner et conserver des parts de marché, quelle que soit la qualité intrinsèque de nos produits. Nous avons besoin de crédits bonifiés ou sans intérêt pour maintenir à flots la filière face à une concurrence de plus en plus féroce. »

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après El Watan