L’Algérie a économisé 7 milliards

Ce gain avoisine la totalité de sa dette dont le montant s’élève à 7,9 milliards de dollars auprès de cette institution financière. M. Bessaha a expliqué que « le service de la dette coûte annuellement entre 4,5 et 5 milliards de dollars, alors que le rendement des réserves placées dans les banques étrangères s’élève, en gros, à 1,5 milliard de dollars, du fait de la faiblesse des taux d’intérêt réels internationaux qui sont en gros de l’ordre de 2 % par an ».

Pour Abderahim Bessaha, économiste et expert financier au Fonds monétaire international (FMI) à Washington, l’apurement de la dette extérieure de l’Algérie auprès du Club de Paris est « un signal fort » qui pourrait améliorer la situation économique et financière du pays. Mais, en plus de son désendettement, « le pays doit accumuler d’autres points positifs telles que la bonne gestion économique, l’absence de dette publique et la bonne gestion des excédents pétroliers afin d’obtenir une meilleure notation de la part des organismes de crédit rating internationaux », a-t-il conseillé.

Pour cet expert du FMI, « le paiement anticipé de la dette algérienne, conformément à l’accord multilatéral signé en mai 2006 entre l’Algérie et le Club de Paris, est une bonne façon de préparer l’avenir de l’Algérie en tant que nation créditrice et de faire son entrée dans le marché financier international ». Il a précisé que plusieurs éléments et raisons plaident en faveur de cette démarche que l’Algérie doit poursuivre vis-à-vis de ses créanciers du Club de Londres. La dette envers celui-ci est estimée à 800 millions de dollars, ainsi que vers d’autres créanciers commerciaux disséminés dans différents pays et institutions non membres des Clubs de Paris et de Londres.

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant