L’Algérie a importé 1,5 million de tonnes de blé de l’UE

L’un des plus gros importateurs de blé, l’Algérie, ne parvient toujours pas à réduire sa dépendance du marché mondial et des fluctuations des prix de l’or jaune malgré la récolte appréciable enregistrée ces deux dernières années. Le volume global de ces importations avoisinerait six millions de tonnes à la fin de 2010. Cette quantité colossale permettrait de satisfaire la demande locale, dont les besoins sont estimés à plus de 8 millions de tonnes, et d’alimenter son stock. En moins de quatre mois, l’Algérie a acheté 1,5 million de tonnes de blé auprès de l’UE, dont 600 000 durant ce mois de septembre, selon les derniers chiffres publiés par le Conseil international des céréales (CIC).

Le pays, qui s’est approvisionné principalement auprès du marché français, avait déjà importé 200 000 tonnes de blé le 13 août 2010, 300 000 tonnes le 17 juillet et 400 000 tonnes le 24 juin. Les achats de l’Algérie s’effectuent durant une période critique, les cours du blé ayant dépassé la barre de 240 euros la tonne sur le marché mondial, soit deux fois le prix de l’année précédente à cause de la canicule qui a affecté principalement la production céréalière de la Russie, troisième exportateur mondial de blé. Le volume global des importations nationales en or jaune en 2010 serait proche de celui de l’année précédente où il avait atteint 5,7 millions de tonnes, contre 6,486 millions en 2008. Ces quantités colossales placent l’Algérie comme septième gros importateur mondial de blé après l’Egypte, l’Océanie, le Brésil, l’Europe, le Japon et l’Indonésie, selon le classement du Conseil international des céréales.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant