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L’Algérie a importé moins de blé en 2006
vendredi 29 décembre 2006, par
Les importations en Algérie de blé dur et de blé tendre ont atteint 4,43 millions de tonnes sur les onze premiers mois de l’année contre 5,22 millions de tonnes durant la même période de l’année passée, selon le CNIS.
La facture d’importation a été réduite de 7,3 %, passant à 881,028 millions de dollars, contre 945,343 millions de dollars durant les onze premiers mois de 2005, indique la même source. Les données du CNIS dénotent que l’Algérie achète plus de blé tendre que de blé dur. Ainsi, sur la quantité globale importée, le volume de blé tendre a atteint 2,439 millions de tonnes, contre 1,998 million de tonnes de blé dur. La France a préservé sa place de traditionnel premier fournisseur de l’Algérie en blés dur et tendre pendant la période considérée avec des quantités respectives de 772 tonnes pour un montant de 171,5 millions de dollars et de 1,6 million de tonnes pour 257,1 millions de dollars.
Le Canada reste notre deuxième fournisseur en blé dur avec une quantité de 416,589 tonnes pour un montant de plus de 153,385 millions de dollars. Il est suivi par les Etats-Unis, qui ont expédié vers l’Algérie 325,719 tonnes de blé dur pour une valeur de 63,77 millions de dollars, et par le Mexique, l’Espagne et l’Allemagne avec respectivement 179,667 tonnes (38,37 millions de dollars), 133,749 tonnes (29,11 millions de dollars) et 55,509 tonnes (8,249 millions de dollars). Concernant le blé tendre, la Pologne a été le deuxième fournisseur de l’Algérie après la France, avec un volume de 155,6 tonnes pour un montant de 27,407 millions de dollars. Elle est suivie par la République tchèque, avec un volume de 139,87 tonnes pour un montant de 21,8 millions de dollars, et par l’Ukraine, qui a expédié 136 tonnes pour 20,28 millions de dollars.
La Russie et l’Allemagne, qui viennent juste après l’Ukraine en matière de classement, ont fourni à l’Algérie respectivement 109 tonnes pour un montant de 17 millions de dollars et 64,97 tonnes pour 10,268 millions de dollars. Bien que l’Algérie ait diminué ses importations par rapport aux onze derniers mois de l’année précédente, elle demeure toujours parmi les plus grands pays importateurs de blé dans le monde. Sa production, qui atteint 2,5 millions de tonnes en moyenne, reste très insuffisante pour couvrir les besoins du marché et alimenter les stocks. Selon les prévisions du Conseil international des céréales (CIC), les importations algériennes en blé atteindraient 4,8 millions de tonnes à la fin de l’exercice 2006.
Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant