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L’Algérie a importé pour 20 milliards de dollars

dimanche 12 février 2006, par Rédaction

L’Algérie a importé pour 20 milliards de dollars en 2005, soit une progression de 9,49% en un an.

Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie ne représentent que 2% du total.

L’Algérie a en revanche exporté pour 44,4 milliards de dollars en 2005, contre trente-deux milliards de dollars en 2004. Les exportations hors hydrocarbures ont atteint, elles, neuf cent sept millions de dollars en 2005, soit une augmentation de seize pour cent, volume faible néanmoins, puisque il ne représente que 2,4% du total des exportations.

C’est ce qu’a avancé hier El Hachemi Djaaboub, ministre du Commerce, invité du Forum de l’ENTV. El Hachemi Djaaboub a parlé, au cours de cette émission diffusée en direct, de l’informel, du commerce extérieur, du processus de négociations Algérie-OMC, de l’UE, entre autres, après avoir présenté le secteur dont il a la charge. Il a ainsi expliqué que ce n’est pas par des méthodes musclées que l’on arrive à éradiquer les marchés parallèles, mais par la création de marchés organisés.

L’invité du Forum de l’Entv s’est gardé de donner des chiffres sur l’économie parallèle, s’arrêtant sur une seule proportion : 60% des légumes et fruits sont commercialisés dans l’informel.En ce qui concerne le commerce extérieur, le représentant du gouvernement a souligné que les autorités s’emploient à y mettre de l’ordre, comme elles le font pour le commerce intérieur. Il en veut pour preuve, une série de dispositions, comme celle faisant obligation aux importateurs de se constituer en sociétés avec un capital de vingt millions de dollars (art 13 de la loi de finances complémentaire 2005, du décret en projet sur le marché automobile). Cet article ne risque-il pas cependant d’entraver les discussions avec l’Organisation mondiale du commerce ?

El Hachemi Djaaboub dit que non, déclarant que les négociateurs algériens vont expliquer à leurs vis-à- vis de l’OMC que cette mesure a été décidée pour une réorganisation de notre commerce. Le ministre du Commerce a mis en évidence ce qui se passe dans ce circuit, en indiquant : il est des personnes physiques opérant dans ce domaine qui disposent de registres du commerce fictifs, portant des noms de malades mentaux, ou de personnes qui ne sont plus de ce monde. Et, d’avancer : depuis l’entrée en vigueur de la disposition dont il est question, neuf mille deux cent personnes physiques ont été déclarées non conformes aux nouveaux critères décidés dans le commerce extérieur, ajoutant également qu’à la fin de décembre 2005, il a été enregistré 1 029 000 commerçants au registre du commerce.

Synthèse de Mourad
D’après la Tribune