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L’Algérie à l’abri de la grippe aviaire ?

mardi 17 octobre 2006, par Ahlem

L’Algérie dispose d’un important stock de vaccins Tamiflu qui lui permettra d’être à l’abri d’une pandémie de grippe aviaire jusqu’à la fin 2007, selon Rachid Boughdour, directeur au niveau du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, qui semble déborder d’optimisme.

L’Algérie à l’abri de la grippe aviaire ?

Que peut l’Algérie si les pays européens s’avèrent impuissants devant cette pathologie ? Pour rassurer la population algérienne, Rachid Boughdour, directeur au niveau du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, s’est dit confiant, quant au dispositif mis pour riposter à ce fléau sur les ondes de la Chaîne 3. « 4 000 techniciens sont proches des éleveurs, 1400 conservateurs de forêts ainsi qu’un total de 5000 vétérinaires ont été déployés » précise le directeur.

Ce dispositif humain permet surtout d’éviter la contamination par le virus, hautement pathogène. Dans le cadre de la prévention, 3050 prélèvements ont été effectués à travers les différentes wilayas d’Algérie mais aucun cas positif n’a été signalé, rassure-t-il. Avant d’ajouter, qu’en cas de nécessité d’abattage de cheptel, les agriculteurs seront indemnisés. En outre, l’invité de la radio a exhorté les différentes wilayas à interdire les volailles à l’air libre car la contamination avicole devient facile et peut exceptionnellement toucher l’être humain.

Pour prévenir, il suffit d’isoler les oiseaux migrateurs des oiseaux domestiques. S’agissant de la période actuelle, elle est considérée à hauts risques selon l’invité de la radio. Pour cela, une enveloppe financière de 290 millions de dinars a été allouée pour juguler ladite grippe. « Cela nous permettra de faire des diagnostics dans la journée, d’acheter des voitures, des masques et combinaisons pour les vétérinaires sans oublier de réhabiliter l’état des laboratoires jusque-là dégradés ». Malgré cela, la peur est toujours d’actualité. Les pertes enregistrées dans le secteur avicole ont été estimées entre 250 et 300 millions de dollars. A cela, s’ajoute la crise du poulet. L’Algérie est passée de 24 à 8 millions de poussins importés tous les mois.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après l’Expression