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L’Algérie à la traîne dans le climat des affaires

jeudi 11 septembre 2008, par Rédaction

Le climat des affaires en Algérie jugé mauvais.

L’Algérie demeure à la traîne avec un climat des affaires médiocre selon un classement de la Banque mondiale.

Avec un classement de 132e dans le rapport Doing Business 2009, l’Algérie n’arrive même pas à s’imposer dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) puisque sur 19 pays de cette région répertoriés dans le rapport, l’Algérie n’occupe pas mieux que la 15e position, devançant simplement la Syrie, l’Iran, l’Irak et Djibouti. Il s’agit du troisième rapport consécutif du genre dans lequel l’Algérie perd du terrain par rapport à ses classements précédents, avec un recul de 16 places depuis le Doing Business de 2007 dans lequel elle était classée 116e et de celui de 2008 qui la positionne à la 125e place. Il faut dire que l’Algérie a vu ses performances reculer sur 8 des 10 indicateurs pris en considération par la Banque mondiale pour établir son classement de 2008 et qui sont la création d’entreprises, l’emploi, le commerce transfrontalier, la protection des investisseurs, l’accès au crédit, l’obtention de permis, le payement des impôts, le transfert de propriété, l’exécution des contrats et la fermeture d’entreprises.

Le seul compartiment dans lequel l’Algérie a connu une légère amélioration est celui de l’emploi, gagnant une place pour passer de la 119e place dans le rapport de 2008 à 1a 118e dans celui de 2009. Les résultats demeurent cependant mitigés sur ce chapitre puisque la Banque mondiale a calculé l’indice de rigidité de l’emploi en Algérie à 48 sur 100. Un indice qui fait de l’Algérie l’un des pays les plus rigides en matière de recrutement et de licenciement dans la région MENA avec le Maroc et la Tunisie qui affichent respectivement des indices de 63 et de 49 sur 100. Dans le détail, la BM explique ce manque de flexibilité par des difficultés en matière de recrutement avec un indice de 44, des heures de travail avec un indice de 60 et des licenciements avec un indice de 40. Cependant, en matière de coûts de licenciement, l’indice de l’Algérie est l’un des plus faibles dans la région MENA avec 17 semaines de salaires contre 132 semaines pour l’Egypte, leader du classement.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant