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L’Algérie à la traîne dans le secteur agricole

lundi 29 octobre 2007, par Rédaction

Le secteur agricole en Algérie reste peu développé et sa modernisation a pris du retard malgré la volonté affichée du gouvernement.

L’Algérie reste en retard dans le secteur agricole.

L’inauguration de la seconde édition du Salon international des fruits et légumes, co-organisé par la Chambre nationale de l’agriculture et l’organisme français IEC, a donné l’occasion hier au ministre de l’Agriculture et à celui du Commerce de revenir sur l’interminable crise de la pomme de terre en Algérie qui n’arrive pas à trouver de solutions malgré les mesures prises par le gouvernement. Le chef du département de l’Agriculture, Saïd Barkat, a d’ailleurs, reconnu l’inefficacité des décisions prises il y a quelques semaines par les pouvoirs publics dans le but de ramener les prix du kilogramme de ce tubercule à des niveaux acceptables pour les ménages. En effet, la pomme de terre qui continue de caracoler en tête des légumes et les prix affichés dans les marchés donnent toujours le tournis aux citoyens.

Le gouvernement avait décidé d’exonérer les opérations d’importation de la pomme de terre en Algérie des droits de douane et de TVA, et ce, afin d’influer sur les prix. Mais, apparemment, cette mesure (suppression du droit de douane de 30% et de la TVA dont le taux est de 17%) n’a eu aucun impact sur le marché demeuré sous tension pour ce légume très prisé par les ménages algériennes, malgré les importations massives effectuées. Le ministre de l’Agriculture a indiqué, lors d’une rencontre avec la presse, que le soutien de l’État sera réorienté vers les agriculteurs qui s’apprêtent à lancer la récolte d’arrière-saison prévue en novembre. Le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub a affirmé, pour sa part, que les importations de pomme de terre ont atteint un volume de 89 000 tonnes et la facture destinée à cette opération s’élève à 2,2 milliards de DA. Pour les professionnels de la filière, il est temps pour l’État de soutenir les activités productives et non les importations qui ne profitent qu’aux producteurs étrangers et aux nombreux parasites toujours aux aguets, comme nous venons de le vérifier avec la crise de la pomme de terre.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté