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L’Algérie a su faire face à la crise économique mondiale

mercredi 10 mars 2010, par Rédaction

Le FMI estime dans son dernier rapport sur l’Algérie que l’économie algérienne a été relativement épargnée par la crise mondiale.

L’Algérie a su faire face à la crise économique mondiale.

Le Fonds monétaire international (FMI) vient de publier un rapport annuel sur l’économie algérienne dans lequel il fait l’éloge de l’investissement public, mais reproche en même temps aux autorités algériennes de ne pas assez diversifier l’économie du pays dans le sens d’une plus grande ouverture sur le privé. Dans son rapport, le FMI admet que l’Algérie a « connu plusieurs années de fortes performances économiques » tirées par les dépenses publiques (un taux de croissance moyen de 4 à 5 % ces dix dernières années). Ces performances, explique le rapport, sont dues à l’apport de deux facteurs : l’épargne considérable accumulée dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) dédié au financement d’un vaste programme d’investissement public (PIP), la réduction des dettes publique et extérieure à de très bas niveaux et l’accroissement des réserves en devises (146 milliards de dollars fin septembre 2009, soit trois années d’importations).

Selon le FMI, en 2009, année de crise, l’Algérie a fait face au ralentissement de l’économie mondiale à partir d’une « position relativement solide ». Trois secteurs se sont bien comportés au cours de cet exercice. Le FMI note que les hydrocarbures ont cru de 9 %, l’agriculture avec une « excellente récolte céréalière » et les services et le bâtiment « ont conforté leur croissance soutenue ». Et le rapport de citer d’autres indicateurs de l’année comme l’inflation qui a atteint 5,8 %, tandis que le déficit budgétaire est estimé à 8 % du PIB du fait de la diminution des recettes pétrolières. A contrario, le document de référence du Fonds énumère un certain nombre de « vulnérabilités » de l’Algérie, telles que la dépendance des recettes pétrolières ; laquelle demeure le plus important défi à relever, le chômage des jeunes qui reste relativement élevé, la lenteur des négociations commerciales régionales et multilatérales et une réglementation peu incitative à l’investissement direct étranger (IDE). Toutes ces faiblesses pourraient être mal perçues et « décourager les investisseurs étrangers d’ouvrir des filiales en Algérie, ce qui empêcherait un transfert de technologie dont le pays a tant besoin », estime le rapport.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant