Accueil > ECONOMIE > L’Algérie a une économie à fort potentiel de développement

L’Algérie a une économie à fort potentiel de développement

mardi 18 septembre 2007, par Samir

L’Algérie qui dispose d’un marché important a une économie à fort potentiel de développement mais reste largement dépendante des hydrocarbures.

L’économie de l’Algérie reste dépendante des hydrocarbures.

C’est le constat dressé par Ahmed Benbitour, ancien Premier ministre, lors d’une soirée ramadhanesque sur “l’Algérie du futur : tendances et perspectives” organisée, dimanche, par la fondation Friedrich Ebert. “L’économie algérienne est une économie exportatrice net de richesse”, affirme l’orateur. La balance commerciale a enregistré un excédent cumulé de 85 milliards de dollars en quatre années. “C’est aussi un exportateur net de capital financier”. Le volume des réserves de change avoisinerait les 150 milliards de dollars à l’horizon 2010 pour un niveau dette extérieure quasiment nul. Le patrimoine donc existe, mais il est vulnérable et menacé par l’évolution du pays en termes de démographie, de choix économiques, aux choix économiques concentrés essentiellement sur l’exploitation des ressources non renouvelables et une rente basée sur la redistribution et non sur la production, et d’aménagement du territoire.

L’économie de l’Algérie, en plus d’être vulnérable, est très volatile. La fiscalité ordinaire ne couvre que le tiers des dépenses globales et moins de 60% des dépenses courantes. En d’autre terme, sans fiscalité pétrolière, il faudrait supprimer totalement les dépenses d’équipement et il faudrait réduire de 40% les dépenses de fonctionnement. Les dépenses budgétaires dépendent très fortement de la fiscalité pétrolière et de la parité du dinar. Les exportations hors hydrocarbures ne couvrent que 4% des importations. La situation n’a pas été toujours ainsi. “Si je prends la moyenne des années 1970, de 1969 à 1979, la fiscalité ordinaire couvrait 78% des dépenses globales. Elle représentait 136% des dépenses courantes. C’est donc une nouvelle situation”, estime le conférencier. Le deuxième élément caractéristique de l’économie algérienne, c’est la dépendance. L’économie algérienne est très fortement dépendante des exportations d’hydrocarbures, qui représentent plus de 98% des recettes globales d’exportations. Et la fiscalité pétrolière avoisine les 75% des recettes budgétaires totales. En plus de la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, il y a la dépendance alimentaire.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté