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L’Algérie accueille 2011 avec des finances confortables

mercredi 5 janvier 2011, par Rédaction

La situation financière confortable de l’Algérie soutenue par des prix du pétrole élevés devrait permettre au gouvernement d’aborder 2011 avec sérénité.

L’Algérie accueille 2011 avec des finances confortables.

La loi de finances 2011 est entrée en vigueuren Algérie. Elle prévoit des dépenses de l’ordre de 6 000 milliards de dinars et aussi des mesures de soutien au développement de certains segments de l’économie algérienne. Le directeur général de la prévision et des politiques au ministère des Finances, M. Abdelmalek Zoubeidi, était hier l’invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, émission animée par Souhila Elhachemi, pour débattre du contexte économique dans lequel se sont dessinés les contours du budget de l’Etat. Deux facteurs fondamentaux ont ainsi pesé dans la décision du gouvernement : l’accroissement des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l’encours des réserves officielles de change de l’Algérie. « Nous disposons d’une assise financière confortable. Les disponibilités financières du FRR ont atteint, fin décembre 2010, 4 800 milliards de dinars, soit un accroissement de 500 milliards par rapport à fin décembre 2009.

Pour les réserves officielles de change, nos capacités d’importation en d’autres termes, la Banque d’Algérie n’a pas encore publié le chiffre exact, mais je pense qu’elles tournent autour de 155 milliards USD. Une manne qui nous permet de conduire le programme 2011 dans des conditions plutôt favorables », se félicitera- t-il. Le recours au Fonds de régulation des recettes indique, néanmoins, un déséquilibre budgétaire. « Le déficit existe, c’est vrai. Il est lié à l’expansion des dépenses d’équipement », a affirmé M. Zoubeidi. Et de justifier : « Le FRR nous permet d’éviter l’endettement, mais ça ne menace nullement l’équilibre budgétaire du moment que le budget est établi sur la base d’un baril de pétrole à 37 USD. Puisque, si nous prenons en compte toute la fiscalité pétrolière recouvrée, nous pouvons dire que nous ne sommes pas en déficit, nous sommes plutôt dans une position excédentaire. Les ressources de ce fonds nous donnent une marge de sécurité pour l’avenir. » Or, il est constaté un recours abusif aux réévaluations des projets lancés en Algérie et l’investissement d’une telle masse d’argent exige l’établissement de garde-fous pour rationaliser son utilisation, éviter le gaspillage, anticiper contre les dérapages et la corruption.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie