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L’Algérie ambitionne de développer son industrie pharmaceutique

jeudi 4 novembre 2010, par Rédaction

L’Algérie souhaite s’inspirer de l’expérience française pour développer son industrie pharmaceutique et réduire ses importations de médicaments.

L’Algérie ambitionne de développer son industrie pharmaceutique.

Une rencontre entre opérateurs français et algériens dans le secteur de l’industrie pharmaceutique s’est déroulée hier à Alger. Le but est de prospecter les voies de partenariat et de délocaliser les PME françaises du secteur en Algérie. La rencontre qui a été supervisée par la mission économique UbiFrance et l’ambassade de France a vu la participation de 14 opérateurs français, surtout des fournisseurs en équipements et services, et du côté algérien, des représentants des entreprises privées et de Saidal ainsi que des cadres du ministère de l’Industrie, de l’Unop et du Saip. Des entreprises françaises qui ont, d’ailleurs, montré leur intérêt pour nouer des partenariats avec des entreprises algériennes dans un secteur qui connaît une forte croissance et une grosse demande en médicaments.

C’est M. Alain Boutebel, directeur d’UbiFrance Algérie, qui, après avoir résumé la situation économique de l’Algérie, a sollicité des participants français de « trouver des partenaires algériens notamment dans le cadre des PME où il y a un taux de niveau d’échanges de 56 %». Il a évoqué, à la lumière des nouveaux dispositifs, plusieurs avantages fiscaux liés à l’investissement sur les projets de partenariat. Pour sa part, M. Aït Ramdane, cadre au ministère de l’Industrie, a estimé qu’ »il faut dépasser le cadre commercial pour s’inscrire dans un partage de gains et de risques entre opérateurs du secteur ». « Il y a un avantage supplémentaire pour tout partenaire étranger, consistant à lui accorder des marchés de gré à gré ». Cependant, cet avantage est assorti, selon lui, de la condition d’ »inscrire le projet en droite ligne de l’intérêt national ». Il faut savoir que l’Algérie, qui s’apprête à couvrir ses besoins à 70% en médicaments d’ici 2014, a réitéré aux opérateurs étrangers l’opportunité de créer des partenariats et des joint-ventures dans le cadre des délocalisations des firmes étrangères en Algérie et de profiter du savoir-faire et de la technologie dans ce secteur pointu.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant