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L’Algérie aura 130 milliards en 2010

lundi 29 mai 2006, par Souad

Selon le FMI, l’Algérie aura une cagnotte de 130 milliards de dollars en réserves de change à l’horizon 2010, grâce notamment à la hausse des prix des hydro-carbures que les experts estiment inévitables.

En cas de retournement du marché pétrolier, l’Algérie ferait face à de sérieuses difficultés financières.

Cela correspond respectivement à 29 mois d’importations, 28 mois d’importations et 27 mois d’importations. Cette prévision se fonde sur un prix du baril algérien à 58 dollars en 2008, à 57 dollars en 2009 et à 56 dollars en 2010. Les exportations passeront de 57 milliards de dollars en 2007-2008, 58 milliards en 2009 à 59 milliards de dollars en 2010. Les recettes hydrocarbures, elles, évolueront ainsi : de 56,48 milliards de dollars en 2007, 56,23 milliards de dollars en 2008, 57,16 en 2009, 59,03 milliards de dollars en 2010.

C’est ce qui ressort des dernières prévisions du FMI sur l’évolution de la balance des paiements de l’Algérie jusqu’en 2010. Elle enregistrera de successifs excédents : 19 milliards de dollars en 2007, 14 milliards de dollars en 2008, 11 milliards de dollars en 2009 et 8,98 milliards de dollars en 2010. Il s’ensuit que le revenu par habitant augmente. Ces surplus seront de nouveau dus à la poursuite de la flambée des prix du pétrole. Mais aussi en partie à l’augmentation en volume des exportations d’hydrocarbures. Le FMI ne table pas sur une hausse significative des exportations hors hydrocarbures. Ainsi, l’Algérie continuera, suivant ces prévisions, à être très dépendante des fluctuations des prix du pétrole.

L’évolution des importations, elle, inquiète. Elles passeront de 25 milliards de dollars en 2006, à 26,3 milliards de dollars en 2007, à 27 milliards de dollars en 2008, à 28,3 milliards de dollars en 2009 et à 29,4 milliards de dollars en 2010. En cas de retournement du marché pétrolier, et face à des besoins incompressibles, l’Algérie fera face à la longue à de sérieuses difficultés financières. D’où la nécessité vitale de diversifier l’économie nationale.

Le déficit de la balance des services s’accentuera jusqu’à atteindre près de 6 milliards de dollars en fin de période. La croissance économique tournera, elle, autour des 5% au cours des prochaines années en termes réels : 4,7% en 2006, 5,1% en 2007, 4,9% en 2008, 4,8% en 2009-2010. Suivant ces prévisions, la croissance restera assez élevée, mais semble insuffisante pour réduire le chômage très important chez les jeunes.

Synthèse de Souad, algerie-dz.com
D’après Liberté