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L’Algérie défend ses privatisations

mardi 2 mai 2006, par Ahlem

Les privatisations en Algérie des entreprises publiques ont été à la hauteur des prévisions du gouvernement algérien, estime le ministre des Participations et de la Promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar.

Abdelhamid Temmar estime que les privatisations des entités publiques en Algérie ont été un succès.

Après avoir privatisé, entre juin et décembre 2005, quelque 290 entités, le Conseil des participations de l’Etat (CPE) a validé, durant les 3 réunions qu’il a tenues, l’ouverture de capital (partielle ou totale) de « 63 entreprises ». Ce qui revient à dire qu’en moyenne, ce conseil a eu à examiner une vingtaine de dossiers chaque cession ! Selon les prévisions du MPPI, l’année en cours sera marquée par « la privatisation de 300 sociétés » en Algérie.

Ce qui le pousse à conclure qu’enfin de compte, depuis son retour au ministère en juin passé et jusqu’à la fin de cette année, ce seront, en tout, « 500 entreprises qui auront été privatisées ». Il est utile de préciser, au passage, que les chiffres de Temmar ne concordent nullement avec ceux rendus publics par le chef du gouvernement : lors de sa dernière conférence de presse, Ouyahia avait, en effet, indiqué que « de juin 2003 à fin 2005, 238 entreprises ont été privatisées ». Les recettes des opérations réalisées en 2005 en Algérie, a affirmé l’invité de la radio, sont de « 55 milliards de dinars ». Les investissements des repreneurs sont estimés à 91 milliards de dinars et la dette reprise a été de 30 milliards de dinars. Le MPPI a aussi rappelé que cette privatisation a permis la création de 7.000 nouveaux postes d’emploi. 75% des entités cédées ont été reprises par des nationaux et les 25% restants par des étrangers.

Outre son bilan, le ministre a donné les grandes lignes de « sa stratégie de privatisation » en Algérie. Quand il s’agit, explique-t-il, d’entreprise de taille moyenne et petite (celles dont l’effectif ne dépasse pas les 600 travailleurs), la démarche consiste à confier la gestion des dossiers d’ouverture de capital aux SGP qui font appel à des « évaluateurs » nationaux. Le MPPI surveille de près les négociations avant de tout soumettre au CPE pour la validation des opérations. Mais dans le cas des grandes entreprises, dont le nombre est de 145, le ministère fait appel aux banques d’affaires « professionnelles ». Pour Temmar, « il n’y a aucun pays au monde qui ne le fait quand il s’agit de la privatisation des grandes EPE ».

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran