L’Algérie demeure un gros importateur de blé

Selon les prévisions du Conseil international des céréales (CIC) pour 2009, l’Algérie demeure l’un des plus gros importateurs de blé après l’Egypte, les pays de l’Océanie, le Brésil, les pays d’Europe, le Japon et l’Indonésie. Malgré une récolte céréalière qui s’annonce excellente, les importations du pays en blé attendraient 5,2 millions de tonnes. Ce chiffre prévisionnel du CIC est contredit par le ministère de l’Agriculture qui prévoit des importations beaucoup moins importantes que l’année dernière où l’Algérie avait importé plus de 6,30 millions de tonnes. « Si nous avons acheté autant de blé l’année dernière, c’était à cause de la mauvaise récolte céréalière qui n’avait pas excédé les 2,1 millions de tonnes. Mais cette année nous nous attendons à une récolte exceptionnelle de 6,2 millions de tonnes, ce qui nous permettra de réduire sensiblement notre dépendance du marché mondial », a affirmé un cadre du ministère sous couvert de l’anonymat.

Outre le blé, l’Algérie est classé par le CIC parmi les principaux pays importateurs de maïs, un produit destiné principalement à l’alimentation du bétail. Selon ce même organisme, le pays avait importé 2,2 millions de tonnes en 2008 et maintiendra la même commande pour 2009. Par contre, l’Algérie est classée troisième producteur d’orge en Afrique avec 1,2 million de tonnes. Elle vient juste après le Maroc qui produit 2,8 millions de tonnes et l’Ethiopie avec 1,2 million. Cette quantité appréciable a permis à l’Algérie d’assurer les besoins de la demande locale sans recourir aux importations. La production céréalière depuis le lancement de la campagne moissons-battages 2009 dépasse 35 millions de quintaux dont 15,5 millions d’orge, a annoncé récemment le ministre de l’Agriculture, M. Rachid Benaïssa. Il a également tablé sur une récolte historique de 62 millions de quintaux cette année. « C’est la première fois depuis 1978 que la récolte céréalière dépasserait 58 millions de quintaux », s’est-il réjoui. Les wilayas du Sud ont connu le plus haut rendement par hectare à l’image d’El-Oued et Ghardaïa qui ont enregistré une moyenne de 41 quintaux à l’hectare.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant