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L’Algérie déroulera le tapis rouge aux investisseurs

samedi 17 mars 2007, par Bilal

Pour relancer l’investissement en Algérie, le gouvernement prévoit de renforcer les mesures incitatives en faveur des investisseurs.

L’Algérie veut séduire les investisseurs.

Le ministre des Participations et de la Promotion des investissements Hamid Temmar a indiqué que “l’argent n’est pas un problème pour l’Algérie. Ce sont les conditions de fonctionnement de l’industrie”, a-t-il déclaré, jeudi passé, aux hommes d’affaires espagnols. Le ministre a tenté de conforter ces derniers, notant que “le cadre existe maintenant en Algérie pour aller vers la conquête de notre destin commun”. Selon lui, l’État algérien est même prêt à débloquer d’“autres budgets”, en plus des 240 millions d’euros consacrés au plan 2005-2009, pour encourager les investisseurs étrangers à venir dans notre pays, notamment pour l’achat des entreprises publiques dissoutes ou qui seront privatisées et l’investissement dans le secteur bancaire.

“Il y a déjà une soixantaine de banques étrangères qui évoluent (en Algérie), parmi elles des banques françaises”, a-t-il précisé à ses interlocuteurs. Par ailleurs, le ministre a estimé que le bilan des investissements espagnols pour 2005, qui est de 12 projets (dans la pétrochimie et le dessalement de l’eau), reste “très insuffisant”. Et les 17 autres projets, actuellement en négociation entre les deux pays, le sont autant, au regard de “la situation macroéconomique”, de “la stabilité de l’économie”, de la “modification de la loi sur les investissements”, des “réformes structurelles” engagées et de toutes ces “facilités énormes accordées” aux sociétés étrangères. Il reste néanmoins “la réforme du système d’État”, d’après lui.

Sur le chapitre de la privatisation, l’intervenant s’est engagé à accélérer le rythme, en affirmant clairement que “désormais une privatisation entamée au temps T sera faite en T plus 6 mois”. Pour ce qui est de la stratégie industrielle qui devra engager le pays pour les 15 où 20 ans à venir, il assumera sa paternité. Cette stratégie industrielle, a-t-il annoncé, n’est pas à proprement parler “une stratégie, mais une série de politiques, d’incitations, de facilitations, à la disposition des investisseurs pour qu’ils viennent en Algérie”. À l’entendre, il s’agirait, en fait, de politiques qui concernent aussi bien l’industrie que “l’agriculture, le tourisme et les services, notamment les services aux entreprises”.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après Liberté