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L’Algérie devrait attirer plus d’IDE

mercredi 30 mai 2007, par Rédaction

L’Algérie doit rattraper son retard en matière d’investissements étrangers directs (IDE) selon Klaus Bünger, ex-ministre délégué du ministère allemand de l’Economie.

L’Algérie peut mieux faire pour attirer les IDE

Klaus Bünger reproche à l’Algérie de maintenir en force les banques publiques, d’avoir une proportion importante de crédits non performants et d’accuser un manque de compétitivité de l’économie hors hydrocarbures. Il énumère les barrières et entraves qui bloquent l’économie nationale. « Le contrôle des devises, les transferts à l’étranger conditionnés en plus d’un climat des affaires qui n’est pas particulièrement attractif. » Pour conforter ses propos, l’ex-ministre allemand fait référence à un rapport du FMI qui énumère dix contraintes à l’économie nationale.

« Le manque de compétitivité, les pratiques informelles, les insuffisances en matière de financement, les taux d’intérêt trop élevés et des impôts tout aussi élevés pour les PME, le difficile accès au foncier, une administration fiscale trop lente, un degré de corruption assez élevé qui règne dans votre pays, les incertitudes par manque de projections économiques, une régulation et des procédures trop lourdes pour créer des entreprises, l’absence de compétences et le manque de formation des ressources humaines. » Dix contraintes qui classent l’Algérie selon lui à la 116e place sur une liste qui en compte 175. Elle est aussi à la 134e place sur les 150 pays en voie de libéralisation. La conclusion de l’ex-ministre allemand : « Difficultés de prouver l’attractivité du pays. » Il souligne en outre qu’à l’exception du risque pays, l’Algérie est mal notée par le FMI pour ce qui est des indicateurs comme la gouvernance, les financements et la corruption.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran