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L’Algérie doit améliorer son climat d’affaires

dimanche 4 novembre 2007, par Rédaction

Le climat d’affaires en Algérie reste moyen à médiocre malgré l’engagement du gouvernement pour améliorer l’attractivité du marché algérien.

L’Algérie reste dépendante de ses exportations en hydrocarbures.

Dans un entretien accordé la semaine dernière à L’Expression, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, M.Robert S.Ford a, tout en indiquant que le climat des affaires s’améliore en Algérie, fait état des difficultés rencontrées par les opérateurs économiques américains souhaitant investir en Algérie. Le représentant des USA en Algérie cite, entre autres, « les problèmes de dédouanement au niveau du port, des problèmes de fiscalité puisqu’il y a des impôts qui ne sont pas clairs ». A cette série d’entraves, Robert Ford ajoute un autre obstacle d’une grande importance. Il s’agit en effet des difficultés rencontrées par les investisseurs américains pour obtenir un visa d’accès en Algérie. « Ce problème de visas se pose également pour les cadres, les experts et les ingénieurs.

Enfin, il y a toute une série de difficultés de laquelle se plaignent nos entreprises dont celle du foncier, les droits d’auteur, la propriété intellectuelle », souligne encore l’ambassadeur américain en Algérie. Côté algérien, on ne s’en alarme pas pour autant. Les échanges commerciaux entre les deux pays ne cessent d’augmenter. De janvier à août 2007, les Etats-Unis ont importé d’Algérie 12,4 milliards de dollars. « Durant la même période de l’année, le montant des importations algériennes des Etats-Unis a été estimé à 835,4 millions de dollars. » Notons que les importations américaines d’Algérie se sont concentrées principalement sur les hydrocarbures, ce qui ne reflète pas, pour le moins, l’aspiration de l’Algérie qui entend tisser des liens commerciaux autres que ceux basés sur les hydrocarbures.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après L’Expression