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L’Algérie doit développer ses exportations

mercredi 30 mai 2007, par Rédaction

Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie restent faibles d’où la nécessité pour le gouvernement d’accélérer les réformes économiques et la relance du secteur productif.

L’Algérie doit renforcer ses exportations

Au moment où le Maroc exporte pour 12,7 milliards d’euros, la Tunisie 11,5 milliards d’euros, les exportions hors hydrocarbures de l’Algérie ne dépassent pas le 1 milliard d’euros. M. Saïd Djellab évoque tout de même les conditions d’entrée de plus en plus difficile au marché européen et qui peuvent être assimilées dans certains cas à des barrières non tarifaires. “Il y a une certaine politique protectionniste de la part de l’UE, à travers, entre autres, les calendriers pour les exportations et la politique de subventions des produits agricoles”, estime-t-il. Pour autant, reconnaît-il, “on ne peut se déconnecter des réseaux internationaux et prétendre promouvoir les exportations”. Il faut alors promouvoir l’investissement direct étranger. “La nécessité de développer les exportations est évidente”, souligne le directeur de la Chambre algéro-allemande (AHK), M. Andreas Hergenröther. “Aujourd’hui, la plupart des produits algériens hors hydrocarbures sont inconnus à l’étranger”, affirme-t-il.

Mais voilà comment penser à l’exportation, alors que le marché local lui-même échappe de plus en plus aux industriels. D’où l’urgence d’un programme ambitieux de mise à niveau des entreprises. Le directeur de AHK Algérie est convaincu que “les exportateurs algériens ne pourraient profiter de cet accord sans les réformes à l’intérieur de l’entreprise, sans un cadre juridique favorable à l’export, sans des mesures adéquates de soutien et surtout des institutions performantes chargées de promouvoir les exportations algériennes”. “Il n’y a pas d’antenne Andi à l’étranger, ni de représentation du MPPI. Il n’y a aucune institutions algérienne à l’étranger qui promeut les exportations algériennes. Alors que la Fipa tunisienne et l’Autorité d’investissement marocaine sont présentes”, signale-t-il. Aujourd’hui, paradoxalement, ce sont les Chambres de commerce mixtes, comme AHK Algérie, qui fait ce travail. Un travail qui, normalement, devrait être la préoccupation des autorités. La Chambre de commerce et d’industrie prépare dans ce cadre un guide d’exportateurs pour les entreprises algériennes.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté