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L’Algérie doit encourager l’innovation

mercredi 18 juillet 2007, par Samir

Pour se développer, l’Algérie doit miser sur les activités à haute valeur ajoutée en encourageant l’innovation et la R&D dans les universités et les entreprises.

L’innovation doit être au coeur de la stratégie des entreprises en Algérie

L’Algérie devra, de ce fait, franchir le seuil qui mène à une économie qui avance par la productivité et non pas par la seule accumulation du capital. Les ingrédients existent. Un formidable potentiel de capital humain et intellectuel est disponible, il suffit de le mobiliser. Mais des problèmes de dysfonctionnement multiples. Par ailleurs, l’Algérie est interpellée par la nécessité de diversifier son économie vers des activités à haute valeur ajoutée. Elle est aussi interpellée par l’ouverture largement entamée de son économie à travers l’accord d’association et l’adhésion prochaine à l’OMC. L’Algérie fera ainsi face à une compétition mondiale fortement inscrite dans la connaissance. Par ailleurs, les logiques d’investissement direct étranger et de délocalisation prennent en compte de plus l’état des compétences locales et des connaissances.

Certes, l’Algérie évolue lentement, mais sûrement dans l’intégration de l’économie de la connaissance, néanmoins, des retards existent aussi bien par rapport à la sous-région Mena qu’au reste du monde. Le nombre de chercheurs n’est pas significatif, les filières scientifiques sont de moins en moins prisées, les publications annuelles sont très peu nombreuses. Autant d’indicateurs qui témoignent du retard de notre pays. Il y a absence d’une vision globale de l’économie de la connaissance (approches sectorielles et cloisonnées). Conséquence : le régime de croissance pratiqué n’a pas été optimal. Les résultats en termes d’efficacité économique sont en deçà des efforts fournis. La traduction en termes de bien-être semble être moins bonnes que certains autres pays Mena dotés de moins de ressources. D’où la nécessité d’un nouveau régime de croissance fondé sur la connaissance. Le Cnes semble vouloir y remédier en lançant un travail de réflexion pour une “vision nationale” de l’économie fondée sur la connaissance à partir de données nationales.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Liberté