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L’Algérie doit réduire son déficit céréalier

dimanche 17 octobre 2010, par Rédaction

L’Algérie doit investir dans le secteur agricole pour réduire son déficit céréalier selon un représentant de la FAO.

L’Algérie doit réduire son déficit céréalier.

Lors de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation hier à l’Institut national d’agronomie, le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rappelé que le défi pour l’Algérie est de lutter contre le déficit céréalier qui, selon lui, risque de s’aggraver dans les prochaines années dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Selon le représentant de la FAO en Algérie, le déficit risque de doubler entre 2000 et 2030. Ceci d’autant que les pays des régions du Maghreb et du Moyen- Orient importent actuellement 48 % de leurs besoins. Le spécialiste mettra aussi en avant la problématique de l’urbanisation qui risque d’accentuer la demande alimentaire. Il illustrera ses propos par le fait qu’à l’horizon 2015, la moitié de la population mondiale vivra dans les villes. Ces chiffres passeront aux trois quarts en 2050. Devant cette situation, les zones périurbaines devront intensifier leur production céréalière en vue de répondre aux besoins croissants des populations, soulignent les spécialistes.

Les statistiques actuelles sont déjà alarmantes avec 1 milliard de personnes qui souffrent de la faim dans le monde. Pour l’intervenant, l’exportation de l’orge pour la première fois, par l’Algérie, reste cependant un point positif, « Le défi de l’eau est en voie d’être relevé et des efforts sont aussi consentis pour ce qui est de la céréaliculture et de l’irrigation », explique t-il. Pour sa part, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a déclaré que le thème de cette année « Unis contre la faim », devrait être perceptible « au niveau des individus, des ménages mais aussi des pays, des régions, des continents et au niveau mondial ». Le ministre rappellera aussi que l’Algérie partage l’appel de la FAO, de l’Afrique et de la communauté internationale et que la sécurité alimentaire s’impose presque comme un élément constant des agendas politiques. « C’est là aussi un motif de reconnaissance pour les organisations onusiennes et plus particulièrement la FAO », a déclaré le ministre qui reviendra sur la politique de l’Algérie en matière de nutrition et de renouveau de l’économie agricole et rurale.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Soir d’Algérie