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L’Algérie doit se doter d’un laboratoire central vétérinaire

vendredi 18 mai 2007, par Rédaction

L’Algérie fait face à des difficultés à exporter ses produits d’origine animale vers l’Europe en raison de l’absence d’un laboratoire central vétérinaire au service des professionnels.

Un laboratoire central vétérinaire permettra à l’Algérie d’augmenter ses exportations à l’UE

Le directeur des services vétérinaires au niveau du ministère, M. Rachid Bouguedour, que nous avons contacté hier, nous a déclaré qu’il n’était pas tout à fait juste de prétendre qu’il n’y pas d’exportation de denrées alimentaires d’origine animale vers l’UE puisque certaines entreprises algériennes le font. On ne saura pas combien elles sont, mais simplement ce qu’elles exportent. Selon ce responsable, des produits de pêche, des escargots et des grenouilles constituent à peu près l’essentiel des produits alimentaires d’origine animale que l’Algérie arrive à placer sur le marché européen.

Dans ce cadre, l’Algérie a « été contrôlée trois fois en recevant la visite d’inspecteurs de l’OAV (Office alimentaire et vétérinaire) de l’UE qui ont séjourné chez nous pendant trois semaines pour vérifier le respect des prescriptions de la législation européenne en matière de sécurité et de qualité des produits alimentaires. Il s’agit là d’une mission que cet organisme conduit aussi bien au sein de l’Union européenne que dans les pays tiers exportant vers elle. Pourtant, certains opérateurs économiques avaient, il y a quelques mois, soutenu que « l’UE n’accepte aucun produit alimentaire d’origine animale venant de l’Algérie tant que le plan de résidus n’a pas été transmis à Bruxelles ».

Selon M. Bouguedour, « le plan de surveillance des résidus ne concerne pas tous les produit mais peut être effectué sur les plantes, les sols contenant des nitrates ou encore les produits de la mer » notamment. Les produits laitiers, par exemple, « ne sont pas concernés par ces analyses », a-t-il précisé. Chaque produit fait, a-t-il dit, « l’objet de procédures particulières » et « la législation européenne change souvent ». Quant à savoir pourquoi l’UE n’accepte pas des produits laitiers d’origine algérienne, le directeur des services vétérinaires explique que ceux-ci « sont fabriqués en Europe à partir du lait de vache, notamment, alors qu’en Algérie, ils le sont à partir de la poudre de lait » essentiellement comme c’est le cas pour le camembert, par exemple.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant