L’Algérie en retard dans le domaine médical

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Amar Tou, a reconnu qu’il existe des lacunes dans le domaine des infrastructures médicales et programmes de réhabilitation et encadrement des employés de son secteur. Tou a annoncé dans une conférence de presse qu’il a animée, hier, au Centre International de Presse pour expliquer les grandes lignes du plan d’orientation médicale, qu’il a présenté au conseil du Gouvernement, que les réformes engagées par son ministère permettront à l’Algérie d’atteindre les niveaux actuels de la santé dans les pays développés.

Le ministre a indiqué que toute l’institution sanitaire en Algérie s’est détériorée entre 1985 et 1999, suite au manque d’investissements. Il a expliqué que la réforme des Hôpitaux qui a commencé en 2005 nécessite les efforts de tous les ministères, notamment celui de l’Industrie et de la Promotion des Investissements ainsi que celui de l’Aménagement du Territoire. Le Ministre a indiqué que ces deux ministères devraient exploiter toutes les prérogatives qui leur ont été accordées, en termes d’investissement dans les infrastructures médicales. Il a toutefois affirmé qu’il existe plusieurs obstacles et que « nous espérons que les lois qui ont été dernièrement promulguées arriveront à y mettre un terme » pour accélérer la réalisation des projets d’investissements dans le secteur de la santé.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar