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L’Algérie espère attirer les investisseurs français

samedi 12 novembre 2005, par Rédaction

En visite en Algérie, Thierry Breton, le ministre français de l’économie et des finances, a plaidé la nécessité d’une plus grande coopération entre les deux pays et un accord a été signé avec son homologue algérien pour la création d’un comité stratégique de suivi des investissements.

Thierry Breton a achevé hier sa visite de travail en Algérie.

Il est question par ailleurs de renforcer la position industrielle de l’Algérie à travers le lancement de plusieurs projets d’investissement dans des secteurs d’activités qui ont été définis par les deux parties. La modernisation du secteur financier a fait par ailleurs l’objet de discussion entre les deux ministres des Finances. Des dirigeants de grandes banques françaises ont fait le déplacement à Alger avec M. Breton.

Un accord a été signé dans ce cadre permettant à la banque française spécialisée dans le crédit à la consommation Cetelem d’opérer sur l’ensemble du territoire algérien. S’agissant du chapitre de la conversion d’une partie de la dette en investissement, le ministre souligne que « ce dossier a été non seulement bien engagé mais que nous avons vraiment l’ambition d’aller plus loin ». Il a également affirmé que la question de la dette sera « abordée dans une perspective constructive et positive ». Il est question par ailleurs, note Thierry Breton, « de trouver des moyens incitatifs pour les PME françaises désirant développer des activités en Algérie ».

Une première tranche de 61 millions d’euros a été, pour rappel, déjà consommée dans le cadre de la conversion de la dette détenue par la France en investissement. Une première tranche qui sera élargie d’après le ministre des Finances, Mourad Medelci. Aucun montant n’a été cependant avancé concernant l’élargissement de cette première tranche. Il sera défini, indique M. Breton, dans les prochains mois. Parmi les contrats conclus hier, il y a lieu de souligner celui signé entre Suez Environnement et l’Algérienne des eaux concernant la gestion du réseau de distribution d’eau d’Alger pour lequel se sont félicités les deux ministres des Finances. Ce contrat d’un montant de 120 millions d’euros sur cinq ans pour Suez représente un milliard d’euros d’investissements de la part de l’Etat algérien.

Un protocole de coopération sur le cadastre ainsi qu’un accord de jumelage entre les deux Ecoles des impôts algérienne (Koléa) et française (Nevers) ont été signés hier entre les deux pays.

Synthèse de Mourad
D’après El Watan