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L’Algérie est en bonne voie selon le CNES

samedi 17 février 2007, par Kahina

Les progrès enregistrés en Algérie dans le développement humain ont été salués par les experts du CNES qui déplorent toutefois des insuffisances en matière de rendement du système de formation et création d’emplois durables, notamment.

Marché à Alger, Algérie.

L’Algérie est en bonne voie pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement avant l’échéance de 2015 fixée par l’instance onusienne. C’est du moins ce qu’a affirmé, hier, M. Marc Destanne de Bernis, représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), en Algérie au cours de la présentation du rapport national 2006 sur le développement humain. Les objectifs du millénaire sont entre autres la réduction de l’extrême pauvreté et de la faim, d’assurer l’éducation primaire pour tous, de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, de réduire de deux tiers la mortalité des enfants de moins de 5 ans, de réduire de trois quarts le taux de mortalité maternelle.

Le rapport national 2006 sur le développement humain, élaboré pour la première fois sur la base des standards internationaux conformes aux normes du Programme des Nations unies pour le développement et en utilisant les données statistiques nationales, fait ressortir des “améliorations significatives” enregistrées par l’Algérie dans le domaine de l’emploi et du développement humain. Dans son introduction, le rapport souligne que l’amélioration du progrès humain en Algérie durant ces toutes dernières années “est d‘abord imputable à l’élévation du produit intérieur brut par habitant qui a résulté de l’augmentation des prix des hydrocarbures, de la dépense publique et de la baisse tendancielle quoique ralentie actuellement, et de l’augmentation naturelle de la population”.

Le document révèle qu’en Algérie, de 1998 à 2005, l’indice du développement humain s’est amélioré annuellement de 1,4 point. L’indice est passé de 0,750 en 2004 à 0,761 en 2005. “L’Algérie serait classée au 79e rang”, estime le rapport. L’indice de l’espérance de vie à la naissance a gagné entre 1995 et 2005 1,6 point, traduisant un gain de longévité de 7 ans. L’amélioration résulte essentiellement de la baisse des taux de mortalité infantile et infantilo-juvénile (entre 0 et 4 ans), de la mortalité maternelle qui a régressé de 3,2 points par an pour 100 000 naissances et enfin de la diminution du taux brut de mortalité générale, en moyenne de 3,6 points pour 1000 habitants, entre 1995 et 2005. La population âgée de 60 ans et plus est passée de 1,7 million en 1995 à près de 2,4 millions en 2005.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après Liberté