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L’Algérie et la Russie s’accordent sur l’OPEP du gaz
mardi 20 mars 2007, par
L’Algérie a rejoint la position de la Russie sur les opportunités qu’offrirait la création d’une OPEP du gaz pour défendre les intérêts des pays producteurs.
Le ministre de l’Énergie n’a pas démenti hier l’information publiée par le quotidien russe Kommersant, selon laquelle cinq principaux pays producteurs de gaz lanceront une Opep du gaz à l’occasion de la conférence énergétique prévue le 9 avril à Doha. “Il y a une réflexion qui est engagée, l’Opep du gaz peut être créée dans la mesure où des pays sont intéressés lors de la prochaine réunion à Doha, des pays exportateurs et producteurs de gaz” comme l’Algérie et la Russie, a déclaré Chakib Khelil à la presse. Cette réponse contredit ses déclarations antérieures où il avait écarté l’idée de création d’une telle organisation à court terme. Elle est en droite ligne aujourd’hui avec celle du chef de l’État livrée au journal espagnol El Pais : “L’idée n’est pas à rejeter a priori. Elle mérite d’être examinée et discutée par les intéressés.”
Cependant, le ministre de l’Énergie avait affirmé que la création d’une Opep du gaz n’était pas possible à court terme. Pour plusieurs raisons. Le marché du gaz, qui est d’abord régionalisé, n’a pas la même liquidité que celui du pétrole. Il est fourni essentiellement à travers des contrats long terme, contrairement au brut. “Les prix du gaz sont indexés sur les prix du pétrole, qui répondent déjà à la politique et la stratégie de l’Opep. À quoi servirait une Opep du gaz puisque nous avons déjà une Opep du pétrole qui définit indirectement le prix du gaz ?” avait-il argué, tout en n’écartant pas la possibilité d’un marché de gaz liquide d’ici vingt-trente ans.
Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Liberté