L’Algérie et la Suisse veulent renforcer leurs échanges

Michel Gotri, l’ambassadeur suisse en Algérie a précisé, lors d’une conférence de presse organisée par le Forum des compétences algériennes en Suisse, que la participation du secteur financier algérien au produit intérieur brut était modeste par rapport à la Suisse, dans la mesure où elle ne constitue que 10 % des revenus fiscaux, alors que le secteur financier Suisse participe au produit intérieur brut à hauteur de 14 %.

Dans ce contexte, l’ambassadeur a indiqué que l’Algérie pouvait exploiter ses cadres et ses compétences à l’étranger, notamment en Suisse. Selon M. Brahim Kacemi, président du Forum des compétences Algériennes en Suisse, les réformes bancaires et financières algériennes vont dans le même sens, mais restent bloquées par l’incompétence des ressources humaines.

L’Algérie doit donc s’atteler à la formation de cadres qualifiés afin de palier le déficit enregistré dans le secteur financier, où le nombre de cadres qualifiés peut atteindre 300 000, alors que la Suisse emploi, dans ce secteur, 5 % de la main d’œuvre. Par ailleurs, l’ambassadeur a indiqué que l’Etat Algérien, qui a décidé de financer ses projets sans recourir à l’endettement extérieur, a besoin d’établir des mécanismes de financement, relatifs aux sociétés d’entrepreneurs et aux entreprises nationales, afin de réaliser les projets programmés dans les délais.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après El Khabar