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L’Algérie et le Brésil sur la même longueur d’onde

vendredi 10 février 2006, par Souad

L’Algérie et le Brésil, deux pays émergents de la pshère sud, se disent engagés pour un avenir fait de coopérations économique et commerciale.

L’Algérie est un partenaire traditionnel du Brésil.

Pays émergent à la dimension régionale respectable, le Brésil, comme l’Algérie, s’est inscrit dans une dynamique économique soutenue arrimée à un libéralisme pragmatique mais sous contrôle, les Brésiliens ayant voté à gauche en 2003 et porté Luiz Inacio Lula Da Silva aux commandes de l’Etat. Au Brésil, un panorama de secteurs économiques imprime performance et croissance, année sur année, à commencer par l’industrie, l’agriculture et l’énergie.

Petrobras, une compagnie pétrolière réputée, est aussi importante au Brésil que l’est le groupe Sonatrach en Algérie. Elle est fortement implantée dans des pays d’Amérique latine. Son Président est dans la délégation présidentielle brésilienne arrivée hier à Alger. Celui-ci aura des entretiens avec des cadres du département de l’Energie et des Mines ainsi qu’avec des responsables de Sonatrach. Et des projets dans les cartons, il en a : l’on parle d’une somme d’accords dans les hydrocarbures à mettre au point, à la faveur de cette visite d’Etat, à la satisfaction et des Brésiliens et des Algériens.

L’Algérie est un partenaire traditionnel du Brésil. Elle en est le deuxième fournisseur de pétrole. Elle a augmenté ces dernières années sa part dans les importations brésiliennes de ce produit, passant, en pourcentage, de 20,9% en 2002 à 24,6% en 2004, soit de 678 millions de dollars à 1,7 milliard de dollars. La coopération bilatérale dans le domaine pétrolier a toujours été portée au premier plan des priorités. Elle a été au menu des discussions entre le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, et son homologue brésilien, Silas Rondeau Cvalacante Silva, en visite à Alger en octobre 2005.

Entre Sonatrach et Petrobras, les relations de partenariat et les projets en association sont appelés à se développer davantage, dans une perspective plus soutenue de l’activité à l’international de la compagnie nationale des hydrocarbures, un créneau en expansion mis sous la coupe d’un holding.

Synthèse de Souad
D’après la Tribune