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L’Algérie et les Etats-Unis signent un accord sur le nucléaire

dimanche 10 juin 2007, par Rédaction

Le protocole d’accord signé par l’Algérie et les Etats-Unis permettra une coopération nucléaire entre les deux pays selon le ministre de l’énergie Chakib Khelil.

L’Algérie et les Etats-Unis vont coopérer dans le nucléaire

L’accord a été ratifié par M. Fayçal Abbès secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines et par l’administrateur adjoint pour la sûreté nucléaire du département américain de l’Energie, M.William H. Tobey, en présence de M.Khelil, ministre de l’Energie et des Mines. Ce protocole d’accord signé par l’Algérie et les Etats-Unis porte sur l’utilisation pacifique de l’énergie atomique (sister laboratory). S’exprimant sur ce point, M.Chakib Khelil a déclaré : « C’est un bon démarrage pour une expérience fructueuse. » Il expliqua par ailleurs, que l’objectif de la politique énergétique est d’atteindre dans les 10 ans à venir un taux de contribution des énergies renouvelables à hauteur de 5% dans le bilan de production électrique. « L’énergie nucléaire constitue une alternative, précise-t-il, qu’il faudra favoriser, pour ses qualités non émettrices de gaz à effet de serre ».

L’intérêt de l’Algérie dans la signature de ce protocole c’est l’apport d’une plus-value attendue de la coopération américaine. A Alger, pour sept semaines, les experts américains vont visiter les installations nucléaires algériennes. L’accord prévoit notamment le jumelage entre les laboratoires américains et les instituts de recherche nucléaire algériens comme le Comena. La délégation américaine est déjà sur le terrain. Celle-ci va collaborer avec nos experts pendant la durée de leur séjour en Algérie en vue d’identifier les projets d’intérêt commun. Cela va permettre à l’Algérie d’apprendre comment exploiter ses ressources d’énergie. Cependant, il démontre l’intérêt recherché par les USA. A travers cet accord, Washington aura l’occasion de suivre de près le processus nucléaire algérien. Même si l’Algérie ne cible pas l’armement sachant qu’elle est signataire du traité de non-prolifération, les Américains n’en sont pas moins vigilants. La visite qu’effectuera la délégation dans les sites de Draria et de Birine (Ain Oussera), l’illustre.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression