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L’Algérie favoriserait-t-elle les investisseurs arabes ?

dimanche 26 novembre 2006, par Samir

Les demandes d’investissements directs arabes en Algérie seront directement suivi par le bureau du Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, selon une source officielle.

L’Algérie favoriserait-t-elle les investisseurs arabes ?

Le suivi des investissements étrangers en général demeurera, quant à lui, parmi les prérogatives du ministre de la Participation et de la Promotion de l’Investissement, Hamid Temmar. Cette décision a été prise par le président de la République, lui-même, à la suite du 10e congrès des hommes d’affaires arabes, organisé en Algérie la semaine dernière. Un événement marqué par l’absence du ministre de la promotion de l’investissement, une absence qui a provoqué le mécontentement des participants, tant étrangers qu’Algériens.

Joint par téléphone, un investisseur arabe nous déclarera qu’il s’est « rendu au ministère de la Participation et de la Promotion de l’Investissement, juste après la diffusion du Forum de la télévision, dont l’invité du jour était le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem ; pour s’enquérir de l’évolution du traitement de sa demande ». Notre interlocuteur ajoute qu’on lui a répondu que le dossier « est à présent entre les mains du Chef du gouvernement ». Belkhadem avait déclaré que le traitement des dossiers de plusieurs investisseurs arabes intéressés par l’Algérie était en phase finale, en soulignant que l’octroi des permis d’activité était pour bientôt.

Plusieurs investisseurs se sont plaints de la routine et de la lenteur dans le traitement des dossiers, alors que Temmar avait déclaré, devant les hommes affaires canadiens, la semaine dernière, que tout investisseur étranger demandant le permis d’activité, l’obtiendrait dans un délais record. Temmar a été critiqué pour le retard accusé dans la réalisation du programme de privatisation en Algérie. D’ailleurs, il a, lui-même, reconnu qu’il était très difficile d’atteindre l’objectif tracé dans ce contexte, à savoir la privatisation de 500 compagnies étatiques avant la fin de l’année en cour.

Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après El Khabar