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L’Algérie intéresse les entreprises canadiennes

mardi 2 juin 2009, par Samir

L’Algérie offre des opportunités d’investissement intéressantes aux entreprises canadiennes selon l’ambassadeur Patrick Parisot.

Les entreprises canadiennes investissent en Algérie.

Les dernières mesures annoncées par le gouvernement en matière de réglementation du commerce et de l’investissement étranger en Algérie n’indisposent nullement les entreprises canadiennes. En effet, l’ambassadeur du Canada en Algérie, M. Patrick Parisot a avoué hier que les entreprises de son pays « n’ont pas soulevé de préoccupations à se sujet ». Lors d’une conférence de presse qu’il a animée au niveau du stand du Canada à la Foire internationale d’Algérie (FIA), le diplomate a déclaré que les entreprises canadiennes « sont satisfaites d’être en Algérie selon les règles du pays » et qu’elles « ne sont gênées par aucun obstacle ». Il a ajouté : « Nous avons des discussions continues, normales et fluides avec le gouvernement algérien. » Non seulement elles ne sont pas gênées, mais les entreprises canadiennes voient en plus dans le marché algérien une belle opportunité de faire des affaires, précisément à l’heure où la crise financière et économique n’a épargné aucun pays développé.

M. Parisot a indiqué dans ce cadre que « la crise actuelle ne pose pas de problème aux entreprises canadiennes pour venir en Algérie car celle-ci, n’étant pas totalement intégrée dans le système économique mondial, a été protégée du choc ». En fait, l’ambassadeur canadien considère qu’ »en cette période difficile, l’Algérie est une terre fertile et prometteuse ». Preuve en est, selon lui, la présence à la 42e FIA d’une dizaine parmi les plus importantes compagnies de son pays comme l’avionneur Bombardier, le groupe SNC Lavalin ou encore le leader mondial de l’aluminium Rio Tinto Alcan. Ce dernier a prévu la réalisation d’un projet de complexe industriel d’aluminium en Algérie d’une capacité annuelle de 740 000 à 780 000 tonnes, en partenariat avec Sonatrach et le groupe privé Cévital. Le montant de l’investissement prévu est, selon M. Parisot, de 6 à 7 milliards de dollars. Selon un responsable de Rio Tinto, « il n’y a pas encore de site prévu pour le projet et les discussions sont toujours en cours avec les deux entreprises algériennes car leur participation au projet n’est pas encore acquise ».

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant