L’Algérie intéresse les pharmaceutiques canadiennes

Le chargé des affaires commerciales à l’ambassade du Canada à Alger, M. Gilles Poirier, a affirmé qu’il n’y a pas pour l’instant un investissement canadien dans le secteur de la santé algérien. Mais, indique-t-il, lors du séminaire tenu à l’hôtel El-Djazaïr, des compagnies canadiennes s’intéressent de plus en plus au marché algérien. Et pour mieux encadrer ces investissements, des négociations sont en cours pour l’installation d’un bureau de liaison canadien en Algérie qui aura pour tâche de faciliter les échanges en matière de savoir-faire et d’expertise entre Algériens et Canadiens et encouragera les investisseurs canadiens à venir s’installer en Algérie.

Ce premier séminaire sur l’expertise canadienne en matière de santé confirme ainsi l’intérêt croissant des entreprises canadiennes à pénétrer le marché algérien. L’ambassadeur du Canada, M. Robert W. Peck, a, dans son allocution d’ouverture des travaux de ce séminaire, qualifié la visite de la gouverneur générale du Canada, Michaelle Jean, à Alger, au mois de novembre dernier, de « visite parfaitement réussie », en indiquant « qu’il y a de plus en plus d’intérêt pour le Canada en Algérie et c’est réciproque pour l’Algérie ».

Dans le même contexte, l’expert Albert Lucien, de l’université de Montréal, a indiqué lui aussi que le Canada souffre, au même titre que l’Algérie, de pénurie en matière de ressources humaines et de mauvaise répartition des acteurs de la santé, notamment dans le milieu rural, comme c’est le cas en Algérie. Il a indiqué dans ce sens que l’unité de santé internationale de Montréal qu’il gère, offre des expertises pour remédier à ces problèmes. M. Albert Lucien a exprimé son intérêt pour offrir des expertises au ministère de la Santé, notamment en ce qui concerne la réforme hospitalière en cours dans le pays.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran