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L’Algérie investit dans la production aurifère

lundi 12 juin 2006, par Ahlem

La production aurifère de l’Algérie devrait croître en 2007 pour atteindre 3,2 tonnes, selon Ali Nouioua, président-directeur général de l’Entreprise nationale de traitement et extraction de l’or (Enor).

production de l’or en Algérie.

Les premières découvertes de sites aurifères datent des années 70-80 et les recherches ont été menées par la Sonarem. Ce secteur, jusque-là méconnu et marginalisé, était régulé par l’Etat. La loi de 2001 vise, selon M.Nouioua, à dynamiser et à accroître la production de ce secteur. Ces textes de loi demeurent méconnus et leur application tardive puisqu’il a fallu attendre 2003 pour qu’ils le soient.

Le secteur minier, en particulier celui de l’or accuse un retard considérable en Algérie, vu l’utilisation de moyens traditionnels ainsi que sa marginalisation. C’est pour cela que l’Enor, entreprise australo-algérienne, bénéficiera, sans aucun doute, du savoir-faire technologique étranger ainsi que d’investissements financiers. Des sociétés étrangères observent déjà avec attention cette évolution et s’intéressent à un secteur pratiquement inexploré à ce jour. De part sa formation géologique, le Hoggar ressemble, à bien des égards, aux riches sous-sols canadiens et australiens. D’où leur intérêt. Le secteur minier, son développement est en bonne voie, selon l’orateur.

Quant au marché de l’or, sa commercialisation en faible quantité ne peut se faire en bourse parce qu’il ne générerait pas de marge bénéficiaire. Et c’est pour cette raison que les lingots sont mis aux enchères, donc au plus offrant, en toute transparence. Les 700 kg d’or du gisement de Tirek ne représentent que 15% du marché algérien, mais ce gisement pourrait dépasser les 80% d’ici 5 ans. L’affinage de l’or de Tirek se fait en Suisse d’où il est rapatrié 48 heures après. L’or extrait est de 21 à 22 carats et contient des matières telles que le fer ou le plomb. Ainsi affiné, il pénalise moins le bijoutier qui, lui-même, le ramène à 18 carats. Le P-DG de l’Enor soulignera que l’intérêt du partenariat étranger, et son expérience servira à la formation et comblera le manque de compétences dans le secteur minier en Algérie.

Synthèse de Ahlem, algerie-dz.com
D’après l’Expression