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L’Algérie investit dans la protection de l’environnement

mercredi 7 mars 2007, par Kahina

La croissance économique en Algérie doit s’accompagner d’une stratégie nationale de protection de l’environnement selon le ministère de l’énergie et des mines qui a la charge du secteur des hydrocarbures.

L’Algérie s’engage en faveur de la protection de l’environnement

« L’énergie et l’environnement, comment développer une économie et exploiter des ressources naturelle sans porter atteinte à l’écosystème et sans mettre en danger la planète » sont parmi les sujets proposés aux débats et à la concertation hier et aujourd’hui, lors de la conférence internationale sur l’énergie et l’environnement qui se tient à l’hôtel Sheraton. Organisée par Symbiose environnement, leader de la communication dans le secteur de l’environnement en Algérie, la rencontre à laquelle participent plusieurs spécialistes a été une occasion pour le ministère de l’Energie et des Mines de présenter la politique de l’Algérie à ce sujet.

Intervenant à la place de Chekib Khelil, le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que « la stratégie adoptée dans le cadre du développement de l’énergie et des mines a permis d’enregistrer une croissance continue dans les segments des mines et des hydrocarbures. Cela a été possible grâce aux réformes qui ont touché le secteur de l’énergie et le renforcement de la législation dans ce domaine ». Il y a lieu de rappeler dans ce contexte « la création de l’Agence nationale pour le patrimoine minier et la commission de régulation de l’électricité et du gaz », lesquelles agences ont eu pour missions de « faire respecter la législation mise en place dans le secteur et veiller à une exploitation et une application relatives à l’hygiène et à la protection de l’environnement » a-t-il expliqué.

Le SG du ministère de l’Energie et des Mines a rappelé par la même occasion « les efforts consentis par l’Algérie pour réduire tout ce qui est source de pollution dans l’énergie en adoptant un ensemble de mesures telles que le recours aux énergies renouvelables, l’énergie solaire et éolienne et l’utilisation du GPL et du GNL, gaz naturel liquéfié, comme substituant aux carburants pollueurs ». Dans le même contexte, il a rappelé l’expérience de la ferme éolienne de Hassi Messaoud qui produit 10 mégawatts, le projet de In Salah entre la Sonatrach et des multinationales américaines et qui vise à la séquestration du carbone à raison de 1,2 million de tonnes par an au niveau du gisement gazier. La conférence internationale sera aussi une occasion de débattre de l’écologie industrielle, des changements climatiques, des énergies renouvelables et la sécurité énergétique.

Synthèse de Kahina, www.algerie-dz.com
D’après le Jour d’Algérie