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L’Algérie joue la carte de la transparence sur le nucléaire

lundi 8 juin 2009, par Samir

L’Algérie use de la transparence pour défendre son ambition légitime de se développer dans le domaine du nucléaire civil.

L’Algérie veut se doter d’une industrie nucléaire.

Dans son entreprise légitime de se doter du nucléaire civil, l’Algérie joue la carte de la transparence et du pacifisme. Pour ce faire, elle a choisi de multiplier ses partenaires étrangers. Elle est liée avec des contrats et autres protocoles d’accord et de coopération dans ce domaine du nucléaire civil avec pas moins de 5 pays : la Chine, l’Argentine, la France, les Etats-Unis, et explore des voies de partenariat avec d’autres pays, tels la Russie et l’Afrique du Sud. Premiers partenaires de notre pays, la Chine et l’Argentine avaient aidé l’Algérie à se doter de deux réacteurs nucléaires expérimentaux, respectivement Salam à Aïn Oussara (Djelfa) et Nour basé à Draria (Alger). L’Algérie et la Chine ont déjà à leur actif deux accords de coopération dans ce domaine portant sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire. Inauguré en 1993, le réacteur Salam est d’une puissance de 15 mégawatts. L’aide chinoise avait, à l’époque, suscité des critiques aux Etats-Unis.

Les services secrets espagnols avaient même, en 1998, établi un rapport soulignant que les installations algériennes étaient en mesure de produire du plutonium de type militaire. Accusation démentie par Alger. Ces soupçons sur les velléités prêtées à l’Algérie, assimilées par des observateurs nationaux et étrangers à du chantage exercé par ces puissances dans le but de décrocher des contrats similaires avec l’Algérie, gagnèrent, crescendo en intensité. L’Institut français d’analyse stratégique (IFAS), affirmait dans un rapport que « le programme nucléaire algérien et la volonté de l’Algérie de se doter de la bombe atomique préoccupent au plus haut point le département d’Etat américain ». Ces pressions disparurent comme par enchantement dès que l’Algérie a signé des accords avec ces pays. En juin 2007, Alger et Washington signent un accord de coopération nucléaire civil, principalement dans la recherche scientifique avec le Sister laboratory.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant